C’est la rentrée scolaire mais elle l’est aussi pour les grèves. Ce sont les greffiers qui vont entamer en premier le débrayage et il reste à fixer la date du départ tout en annonçant qu’il sera observé sur tout le territoire et aucun service minimum ne sera assuré !

Les greffiers reviennent ainsi sur le devant de la scène politique et hier, une réunion s’est tenu pour clarifier leur situation. Rappelons d’abord que cette année, une grève d’une ampleur sur le tout le territoire s’est tenu pendant des semaines et la Justice malgache s’est trouvé paralysé. Ce débrayage a coïncidé avec celui des agents de l’administration pénitentiaire et par conséquent, les commissariats de police ainsi que les brigades de la gendarmerie se sont trouvés pleins de malfaiteurs. Aucun déferrement n’a pu se tenir et en même temps, aucun inculpé n’a pu prendre le chemin de la prison. Dans le sens inverse, aucun procès ne s’est aussi déroulé et bref, c’était la cohue totale. Puis à un moment, les greffiers sont revenus sur leur décision puisque les responsables ministériels auraient fait la promesse d’exaucer les vœux de ces derniers.

Blocage total

Il s’agirait de la création d’une direction propre à ce travail spécifique au sein du ministère de la justice et surtout du refus du concours pour le poste de greffier en chef.

Plusieurs mois plus tard, ces greffiers font le constat que rien n’a avancé, et d’où cette décision de se mettre de nouveau en grève générale. Selon les responsables du syndicat, ce débrayage est inévitable et il se tiendra encore une fois sur tout le territoire où aucun tribunal ne sera épargné et aucun service minimum ne sera tenu. Bref, ce sera encore une fois le blocage total de l’administration judiciaire dans tout Madagascar. Pour l’heure, la seule différence est qu’on ne connaît pas encore la date du début de cette grève générale.

Ainsi, la rentrée s’annonce chaude pour le gouvernement d’autant que pour ce dernier, c’est le moment de peaufiner les dernières préparations pour l’accueil de deux sommets d’envergure internationale.

J.L.R