Deux personnes suspectées d’avoir vendu des armes illicites ont été arrêté à Ampefiloha, dans la ville d’Antananarivo. Cela s’est déroulé ce mardi 6 septembre. Par la suite, les forces de l’ordre ont réussi à mettre la main sur toutes les personnes impliquées dans cette affaire. La personne en fuite lors de l’intervention des agents de police a bel et bien été appréhendée, en plus du propriétaire de l’arme mise en vente. De ce fait, quatre personnes devaient répondre de leur acte devant la justice malgache hier. En effet, les éléments de l’unité d’intervention rapide et de la sureté urbaine de Tananarive avaient en leur possession toutes les preuves nécessaires contre les suspects ; entre autres la déclaration écrite via les messages déjà stockés dans un téléphone portable.

Preuves irréfutables

Le vendredi 2 septembre 2016, les agents de police du commissariat central de Tsaralalàna avaient reçu une information d’une personne de bonne foi. Elle précisait qu’une vente au noir de kalachnikov était prévue et que la valeur de l’arme en question était estimée à 15 000 000 fmg. Les agents de police ont pris les choses en main ; une mise en scène avait été effectuée dans le but de piéger les vendeurs. Les autorités se sont présentées comme acheteur anonyme et le prix était convenu à 14 000 000 fmg. La transaction était prévue le mardi 6 septembre 2016 à Ampefiloha. Toutefois, quelques instants plus tard les vendeurs rappellent et proposent de vendre un pistolet automatique à 12 000 000 fmg. Ils avaient, entre-temps, déjà réussi à vendre l’arme négociée au départ. Le jour venu, des éléments de l’unité d’intervention rapide et de la sureté urbaine de Tananarive se sont installés sur chaque coin de rue d’Ampefiloha dès l’aurore, pour une surveillance totale des lieux. Ce n’était qu’à partir de midi que les vendeurs sont arrivés. Les agents de la police ont directement saisi les personnes douteuses qui se trouvaient dans un taxi. Cependant, l’une d’elles était parvenue à prendre la fuite. Les deux autres qui étaient restées dans la voiture avaient affirmé être des gendarmes en service et également des agents de sécurité d’une personne haut placée. L’enquête avait poursuivi son cours ; c’est le lendemain 7 septembre que le suspect en fuite avait été arrêté à Mandrosoa Ivato très tôt le matin. Par ailleurs, le propriétaire des armes vendues illégalement avait été contacté par les forces de l’ordre mais celui-ci nie de but en blanc être impliqué dans cette affaire. Les trois autres pourtant avaient bel et bien avoué leur méfait ; sans compter que les forces de l’ordre étaient en possession de preuves irréfutables. Les deux gendarmes en service ont été déférés au parquet hier, pendant que les deux autres attendent leur « réengagement ».

Athanase