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Samedi 20 Décembre 2025

ombre

Chacun sa réalité !

Actuellement au pays des lémuriens, au pays du moramora, il y a tellement de problèmes que personne ne sait plus où donner de la tête. Que ce soit sur le plan politique, économique ou encore social, tout est compliqué et rien ne va plus. Quand certains réclament de jour comme de nuit la démission des dirigeants du moment, d’autres vont complètement dans le sens contraire et persistent à défendre un bilan jusque-là chaotique. Lorsque certains agissent quasiment dans la rue pour éduquer et former les enfants et les jeunes qui ne peuvent se permettre l’école faute de moyen, certains ne réagissent même pas à un taux de réussite de moins de 50% au Cepe. Et lorsque pour les uns, la parole de l’église est sacrée et ses conseils d’une utilité primordiale, d’autres cherchent un moyen ou un autre pour l’asservir et la soumettre afin d’en faire un allié dans la conquête du pouvoir politique. La loi du plus fort ou plutôt de celui qui est le plus pistonné et le mieux couvert tue la compétitivité entre les entreprises et les magouilles entre le secteur public et le secteur privé contribuent à la dégradation de l’économie malgache. Tant de choses qui font que l’on se trouve maintenant parmi les pays les plus pauvres du monde, distancé de très loin par ceux qui il y a quelques années encore se trouvaient derrière nous, à l’exemple du Viêt-Nam. Mais surtout, à Madagascar actuellement, c’est devenu chacun sa réalité et de fil en aiguille, chacun ses préoccupations.

Pourtant, il est un fait indéniable : nous habitons le même pays. Il parait inconcevable d’imaginer que sous un même toit, l’on ne mange pas et l’on ne vit pas les mêmes choses. Lorsque dans les discours politiques des dirigeants, on se surprend à entendre parler d’une grande famille malgache, on ne peut que rester bouche bée. Avec 90% de malgaches pauvres et mis à l’écart en effet, on ne devrait sous aucun prétexte parler d’une grande famille. Pourtant, le terme de « Vahoaka » est si prisé dans ces discours de démagogue. Plus encore lorsque certains osent prétendre parler au nom de ce peuple pourtant oublié par tous. Cette phrase d’un auteur suffirait à décrire toute la réalité malgache : « la faim aujourd’hui, quand elle présente le visage de la famine, est d’abord soit une faim tolérée soit même voulue par l’Homme. ». Une très bonne question en effet. Car comment peut-on imaginer que dans un pays ou presque tous les députés, censés être les représentants du peuple, peuvent se payer des voitures de dernières générations, des derniers modèles, le peuple nui ne peut se payer un repas décent au moins 7 fois dans la semaine ? On parle de chose voulue, de chose tolérée. C’est bien le cas de le dire car au lieu d’agir par exemple dans le sens de l’éradication de la faim ou dans l’alphabétisation des malgaches encore en majorité illettrés, les responsables préfèrent se cantonner à la réalisation d’ateliers ou de colloques, peu importe les noms qu’on leur donne. Des réunions qui coutent plus que de sacs de semences et un budget d’adduction d’eau ou la réhabilitation des canaux d’irrigations dont le peuple a plus besoin.

Inévitablement, on en arrive à dire que dans notre pays, c’est chacun sa réalité. Pire encore, certains veulent s’adjuger les faveurs des fidèles en faisant intrusion dans l’église. Les pratiques de certains politiques poussent à l’indignation, ne reculant devant rien pour obtenir des avantages et les commodités du pouvoir. Pourtant, toujours dans cette réalité différente, la majorité des malgaches vit avec moins de deux dollars par jour. Sous le seuil de pauvreté, sous les ponts de la ville, sous des sachets en plastiques servant pour les plus chanceux de toit de maison, et pour ceux qui ont moins de chance de couverture pour se protéger des nuits glacées. Tandis que certains se paient le luxe de voyager et de faire le tour du monde, d’autres n’ont même pas de tables ni de bancs pour étudier comme il se doit dans les établissements publics. Les chances au pays du moramora, au pays des lémuriens ne sont jamais égaux et ne l’ont jamais été malheureusement. Et lorsque certains veulent des preuves que les malgaches sont pauvres, d’autres quant à eux cherchent à se prouver qu’ils méritent mieux, c’est chacun sa réalité.

Ny Aina Rahaga

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