La descente sur la côte-ouest des meneurs du mouvement pour la liberté d’expression s’est soldée par un succès. D’autre part, la pétition ira dans les marchés municipaux et les fokontany de la cité des fleurs si dans la Capitale, on la réclame, tout au moins, au niveau des arrondissements.

Effectivement, des milliers de citoyens réclament à ce que cette pétition soit descendue, au moins, au niveau des arrondissements où il suffira d’un point donné  pour le ralliement de tous. La raison de cette sollicitation est simple : l’extrême pauvreté qui frappe tous les ménages, et ce, sans exception. Pour venir à Analakely, le samedi 03 septembre dernier, il fallait avoir en poche au minimum 800 ariary pour une seule personne alors que de très nombreuses familles composées pour la plupart de plusieurs membres, ont souhaité faire savoir leurs opinions au sujet de ce code de la communication médiatisée. C’est bien le cas de le dire puisque la plupart des tananariviens, mais aussi ceux qui habitent les banlieues de la Capitale, à savoir Tanjombato, Andoharanofotsy, Ambohibao, Ivato, , Alasora, Ambohimangakely, Ambohimalaza, Anjeva, Ampitatafika, Fenoarivo, Itaosy, Ambohidrapeto, Ilafy, Sabotsy Namehana et Anosy Avaratra, ont été scandalisés par les propos des parlementaires, notamment ceux de l’Assemblée nationale. En somme, ces milliers de simples honnêtes gens ont une envie irrésistible de crier sur les toits leur opposition ferme à la promulgation du code en question, et ce, par l’intermédiaire de cette collecte de signatures.

En tout cas, les majungais ont eu cette chance vendredi et samedi derniers où au total, 4 200 personnes sont venues à la rencontre des meneurs du mouvement pour la liberté d’expression d’Antananarivo et apposées par la suite leur émargement. L’entreprise est ainsi une réussite évidente et devant l’Hôtel de ville de Mahajanga, on a constaté un flot ininterrompu de citoyens durant ces deux jours. Pour la suite, la relève est prise par les journalistes de la cité des fleurs qui vont effectuer d’autres descentes dans les marchés municipaux et les fokontany.

J.L.R