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Jeudi 18 Décembre 2025

ombre

L’enfer du décor

Un peu loin dans nos souvenirs, immortalisés dans les photographies et les livres d’histoire, on se rappelle de Madagascar comme le paradis sur terre. Il en était de même pour sa capitale qui reflétait évidemment la beauté de l’ile verte, un endroit paisible où il faisait bon vivre. Le fait est que toute chose en ce bas monde est voué à changer, et rien ne reste jamais vraiment immuable de toute façon. Alors, encore dans nos souvenirs mais cette fois d’il y a quelques décennies, on se rappelle d’un peuple accueillant ainsi que du légendaire « Tana by night  ». Au moins à cette époque, les gens, en majorité, étaient aimables et la capitale jouissait encore d’une certaine popularité la nuit, grâce notamment à ses lumières et son aspect développé dans les nuits malgaches. Puis il y a quelques années, cette fois de mémoire seulement, tout semble avoir été perdu. Que ce soit l’amabilité des gens et surtout de ceux qui sont dotés d’un semblant de pouvoir politique, ou la réputation de la ville des mille et du pays même. Tana la nuit n’est plus aussi flamboyante, loin d’être resplendissante, un reflet parlant de la situation du pays dans son ensemble.

Tana la nuit, c’est en premier l’insécurité, les cambriolages et les meurtres, et bien d’autres choses qui minent la vie en société. C’est aussi être plongé dans la noirceur la plus totale dès que le soleil se couche, car à Tana maintenant, on aime bien dire que la Jirama vend de l’obscurité. Cela représente fidèlement la réalité et la situation du pays depuis quelques années. En effet, les vols et trafics en tout genre sont devenus le quotidien des Malgaches. Si bien que voir une personne se faire arracher violemment son sac à main en pleine rue au beau milieu de la journée n’étonne et ne fait plus réagir personne. Idem dans la vie nationale car voir le pays se faire piller de part en part par des étrangers, et ce, sur plusieurs décennies, est devenu un mode de fonctionnement en ce début de quatrième république. La preuve en est que lors du procès de Singapour concernant les bois de rose de Madagascar saisis dans cette ville d’Extrême-Orient, si loin de nous, les autorités malgaches n’ont daigné bouger le petit doigt ni s’y rendre pour réclamer ce qui est dû au pays. Pourtant, on sait combien nos dirigeants actuels sont férus de voyage. Semble-t-il qu’ils se sont déjà rendus à Singapour pour ne plus vouloir y aller ? La question est légitime. Ainsi, il n’est pas non plus étonnant de voir les gens et les Malgaches changés, car il faut s’adapter à ce nouvel environnement. C’est ainsi que le caractère  si agréable et charmant des Malgaches a laissé place à un égoïsme sans pareil. De cet égoïsme résulte bien sur l’insouciance des dirigeants face à la précarité de la situation de leurs compatriotes, face à la pauvreté de leurs semblables.

Si au début nous parlions d’un paradis sur terre, un lieu que Dieu lui-même a bien voulu céder aux Malgaches pour qu’ils puissent y vivre, il en est tout à fait autrement maintenant. Peut être à force de vouloir à tout prix un développement dont on ne sait même pas les tenants et aboutissants, nous en sommes arrivés à détruire ce que nous possédions le plus, nos premières richesses. Loin dans nos souvenirs se trouvent des Ravoahangy et des Raseta, des Jean Ralaimongo et des Menalamba. On ne les retrouve plus que dans les livres d’histoire où ils ne sont que cités et d’où l’on a effacé leur patriotisme et leurs actes héroïques pour cette terre que nous possédons aujourd’hui. La ville des mille, prisée et désirée par tous les Malgaches n’est plus que ruine et désolation, déconseillée de jour comme de nuit. Et comme la rivière n’est que l’amont du fleuve, Madagascar et les malgaches dont les beautés avaient dépassé les frontières, sont maintenant hypothéqués pourvus qu’il y ait là un peu d’avantage à tirer pour les tenants du pouvoir. Et malgré les efforts fournis par ces derniers pour faire croire qu’il ne s’agit que d’un passage et que tout est en train de s’améliorer, le Malgache n’y croit plus. Le fait est que si auparavant il vivait dans un décor paradisiaque, certains ont tout fait pour que désormais, il ne fasse que survivre dans l’enfer du décor.

Ny Aina Rahaga

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