Le drame a une fois de plus frappé la petite ville de l’une des stations balnéaires les plus fréquentées de Madagascar. Les mêmes familles déjà sans-abris il y a 7 ans passés se retrouvent cette fois encore dépourvus de leur maison et de leurs biens. 42 enfants étaient à deux doigts de périr ; les flammes s’étant propagées à la vitesse de la lumière en dévorant tout sur son passage. 

Samedi encore, la destruction d’un village par les feux de brousse dans le nord avait été évoquée. Voilà qu’une autre catastrophe du même genre se produit le lendemain même. L’incendie s’était produit dans la côte-est à Foulpointe la nuit du 11 septembre et avait fait non seulement onze blessés, mais également 386 sans-abris, dont 42 enfants. Les flammes n’ont pu être maîtrisées que quelques heures plus tard, ce qui avait provoqué la destruction de 112 habitations dans la région. D’après les premiers constats des éléments des forces de l’ordre présents sur les lieux, le sinistre provenait d’un bungalow en location situé à proximité du village de Mahavelona (Foulpointe Centre). Selon les dires des habitants de la région un court-circuit avait déclenché l’incendie.

Le feu avait tout raflé

Le feu avait vite pris de l’ampleur en quelques instants et ne s’était arrêté que plus loin vers la discothèque Relax, ravageant sur son passage toute la parcelle n° 2. Fort heureusement, malgré la violence de l’incendie aucun décès n’est à déplorer. Cette fois encore, une véritable tragédie touche cette petite ville située à mi-chemin entre Toamasina et Fénérive-est sur la route nationale n° 5. C’est du déjà-vu pour la population ; un incendie tout autant grave s’étant déjà déclenché le lundi 17 août de l’année 2009. Les flammes provoquées cette année-là par l’imprudence de quelques vacanciers avaient fait un mort, huit personnes gravement blessées, six véhicules calcinés et 500 maisons d’habitation et de commerce complètement réduites en cendres. En effet, lors de cette tragédie, la mairie de Foulpointe ne disposait pas encore ni de pompiers ni d’ambulance. Le feu avait donc tout raflé pendant au moins 6 heures, le temps que les secours de Toamasina arrivent sur place. La chance avait en quelque sorte sourit cette fois-ci ; les pompiers sont vite arrivés même si le matériel n’était pas suffisant. Les habitants avaient chacun apporté leur aide. Par ailleurs les gendarmes sont descendus sur les lieux pour procéder aux enquêtes, accompagnés du chef District de Toamasina II, le Sénateur ainsi que le député. Ceux-ci ont directement pris les mesures nécessaires pour loger provisoirement les sinistrés au foyer social de la ville de Foulpointe. Le président de la République a fait un don de 3 millions ainsi que 15 sacs de riz de 50 kg aux victimes de cette tragédie ; quant au Sénateur, il a fait don de 50 tôles.

Athanase