La liste des universités ayant l’habilitation pour exercer dans le domaine de l’enseignement supérieur sera bientôt affichée dans les Cisco et Dren. Les arnaques et « fita-bitro » sont donc finis et les étudiants ne seront plus induits en erreur !.  Dans la Capitale, chaque quartier ou fokontany possède son université et c’est bien le cas de le dire puisque le nombre d’instituts qui exercent dans ce domaine de l’enseignement supérieur, dépasse le nombre de 192 fokontany de la Commune urbaine d’Antananarivo. Evidemment, il y a des établissements « très sérieux et crédibles » que tout le monde connaît mais seulement, le nombre de places est souvent très limité. Avec le taux de réussite honorable de cette année, la course sera serrés, même pour les intelligents d’autant que les bacheliers des autres provinces vont aussi essayer de décrocher des places dans les grandes universités d’Antananarivo.  L’autre catégorie intermédiaire concerne les instituts supérieurs qui ont une certaine notoriété mais qui continuent d’obtenir une affluence, malgré tout.

Qualité douteuse

Il faut savoir que l’unique université publique d’Ankatso a aussi une capacité d’accueil limitée et par conséquent, de très nombreux bacheliers seront obligés de se rabattre sur ces établissements un peu moins performants. Et bien sûr, il existe bel et bien des universités où le doute est réellement permis. Il s’agit d’instituts qualifiés même par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’informels dans la mesure où ils ne sont pas en règle avec l’administration publique mais aussi et surtout parce que de nombreuses conditions exigées sont loin d’être remplies : des salles trop exigües et mal éclairées, des infrastructures inadaptées, …, et le tout sans parler de la qualité douteuse des enseignants !

D’où le coup de balai du ministère concerné par l’intermédiaire de l’affichage de la liste des universités ayant l’habilitation de s’exercer dans le domaine de l’enseignement supérieur dans les circonscriptions scolaires et les directions régionales de l’éducation nationale. Ainsi, les parents et étudiants sauront, de manière plus précise, distinguer les ivraies. Selon les observateurs, le ministère de l’enseignement supérieur doit s’engager davantage, tout simplement, en fermant ces pseudo-universités.

J.L.R