Présente dans toute l’île ainsi qu’à l’extérieur comme en France, en Belgique, au Luxembourg, en Grande Bretagne, en Hollande, au Canada, en Israël et dans d’autres pays, l’Association nosy malagasy (Anm) composée de groupe d’experts, d’anciens juges internationaux, d’économistes, de professeurs d’universités, de médecins, de religieux de diverses obédiences, et de la société civile sont convaincus qu’elle a la qualité de déposer une résolution auprès de l’assemblée générale des Nations Unies. Ces îles malgaches ont un écosystème et une biodiversité unique au monde et elles appartiennent à l’humanité. Elles ont également un destin mondial et constituent un point stratégique au milieu du Canal de Mozambique, tout en représentant un enjeu géopolitique et économique important. En étant persuadé de tout cela, le gouvernement français continue à les occuper illégalement et consacrant sa souveraineté par de nombreuses décisions : lois, décrets, arrêtés, en cette période où les pays membres de l’Onu s’engagent à respecter et à mettre en œuvre les objectifs de l’agenda 2030 sur l’exercice de la souveraineté entière et permanente d’un pays. Pour cela, selon l’article 2 du statut de l’Anm, deux objectifs principaux seront visés, à savoir la restitution de ces îles malgaches à son propriétaire légal et légitime, ainsi que la refondation et la reconstruction du pays. Cette association est convaincue que le rétablissement de ces îles pourra résoudre plusieurs problèmes résultant de la pauvreté, notamment la faim, la malnutrition et l’insécurité lesquels sont les défis communs de l’Onu. Elle attend donc l’appui du gouvernement malgache dans la validation de leurs dossiers de projet via à l’Onu afin qu’ils soient débattus et votés lors de cette 71ème session extraordinaire.

Anna Ra.