Une véritable tragédie a touché la ville de Tsarahonenana-Betainomby de Toamasina II le mercredi 14 septembre 2016. Le corps sans vie d’un jeune garçon de 12 ans avait été retrouvé dans une maison au milieu de la journée. D’après un premier constat, tout indiquerait que celui-ci s’était suicidé. Le petit garçon était effectivement pendu à une corde qui était attachée sur le plafond. La victime est domiciliée dans ce fokontany d’Ambodisaina ; c’était un membre du fokonolona qui avait découvert le corps. Les forces de l’ordre sont descendues sur les lieux, hier dans la matinée, pour entamer une enquête.

Seul dans la maison

Les diverses études qui traitent sur les cas de suicide évaluent l’âge minimum d’un jeune suicidant à 15 ans. Une polémique était par conséquent née au niveau des habitants du fokontany, qui ont eu vent de cette affaire. En effet, il semblerait improbable pour les responsables de la commune Toamasina II que ce jeune âgé tout juste de 12 ans ait réussi à mettre fin à sa vie de cette manière. En tout cas, qu’il en ait eu l’idée tout seul. Généralement, la cause principale des cas de suicide se limite au désespoir au quotidien, ou au désespoir amoureux. Reste à déterminer si le jeunot s’était attaché lui-même sur cette corde ou si une autre personne l’avait fait à sa place en maquillant la scène de crime pour que le suicide saute aux yeux. C’est là que réside l’enquête des forces de l’ordre. En effet d’après les informations reçues, ce jeune garçon résidait seul dans la maison où le corps avait été retrouvé. Cependant la situation reste floue ; certains habitants disent que des membres de la famille du jeune défunt résident dans la ville même tandis que d’autres précisent qu’il était seul. Dans tous les cas, une enquête a été ouverte afin d’éclaircir la situation dans la mesure où aucun parent ne s’était encore manifesté. Par ailleurs, un bac à linge avait également été retrouvé sous les pieds du petit garçon ; cela avait remplacé l’habituel tabouret retrouvé dans les cas de suicide qui aide le suicidant à se pendre. D’un autre côté, connaissant l’insécurité qui règne actuellement dans toutes les régions de Madagascar, la mort de ce petit garçon inquiète les habitants de la région.

Athanase