L’Assemblée générale des Nations Unies accueillera une réunion de haut niveau pour gérer les mouvements massifs des réfugiés et des migrants, avec pour objectif de fédérer les pays autour d’une approche plus humaine et mieux coordonnée. Pour la première fois, l’Assemblée générale a appelé de ses vœux la tenue d’une réunion des chefs d’Etats et de gouvernements sur les déplacements massifs des réfugiés et des migrants. Cette réunion est l’occasion historique de proposer un plan d’amélioration de la réponse de la communauté internationale à ce problème. Elle marque un véritable tournant pour renforcer la gestion des migrations internationales. Elle offre également une chance unique d’instaurer un système plus responsable et prévisible en réponse aux déplacements massifs des réfugiés et des migrants. L’événement sera organisé durant toute la journée du lundi 19 septembre 2016 au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York. C’est une suite logique après le tout premier sommet humanitaire qui s’est tenu à Istanbul.

Due à la mondialisation et à l’ouverture des frontières, la migration est de plus en plus ressentie au niveau mondial. Ne serait-ce qu’à Madagascar, l’arrivée de ces innombrables Chinois peut être interprétée comme la surpopulation qui sévit dans leur pays. Pourtant, cela a des répercussions importantes pour la culture et surtout l’économie du pays d’accueil. Rien qu’en 2015, leur nombre était de 243,7 millions. Les réfugiés sont aussi concernés par cet important mouvement de masse. L’année dernière, ils étaient 21,3 millions de personnes à rechercher l’asile dans un autre pays que les leurs, soit à cause des guerres ou tout simplement à cause de la pauvreté. Pourtant, depuis 2000, ce sont 46 000 migrants qui ont perdu la vie sur les routes de la migration. Pour les seules années 2014 et 2015, plus de 10 400 décès ont été enregistrés. Et au cours de quatre premiers mois de 2016, 1 638 migrants sont morts. Bien que notre pays ne soit pas encore concerné par les réfugiés, il reste que tous les pays sont touchés par la migration. Il est important de définir une politique face à cela, chose qui n’est pas encore claire pour la Grande île. Néanmoins, le pays sera représenté lors de cette journée. La délégation malagasy sera composée de la ministre des Affaires étrangères, Madame Atallah Béatrice et du président de la République, actuellement en voyage en France.

Seheno Kely