La Ceni ou Commission électorale nationale indépendante continue de se préparer pour les prochaines élections et dans le même élan, prépare aussi tous les acteurs concernés de près ou de loin par ces dernières. Ainsi, après la signature de la lettre d’entente avec le Pnud, il y a encore quelques jours, cette commission a dispensé tout récemment un atelier de formation. Ledit atelier consiste en une formation en matières électorales, et ce, au profit des acteurs et organisations de la Société civile mais également des membres de la Commission électorale provinciale de Fianarantsoa. L’atelier s’est tenu durant deux jours dans la capitale du Betsileo, du 14 septembre à hier. Issue de la collaboration avec l’Union Africaine (Ua), la cérémonie d’ouverture a vu la présence de la représentante spéciale de l’Ua, Hawa Ahmed Youssouf, ainsi que du vice-président du Ceni, Hervé Andriamanantsoa, du secrétaire général de la préfecture de Fianarantsoa, Ernest Andrianjaka. Il faut souligner que l’organisation de cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre et de la vision du plan pluriannuel stratégique de la Ceni. Un plan qui s’étalera sur cinq ans, jusqu’en 2021 dont le contenu a déjà été présenté aux partenaires techniques et financiers, il y a quelques temps déjà.

Effort continu

La formation a vu la participation de 65 entités issues et représentants de toutes les régions et districts de la province de Fianarantsoa. Aussi, la représentante spéciale de l’Ua a souligné qu’à travers cette formation, l’Union africaine espère et vise à contribuer au renforcement de capacité des organisations de la société civile mais également les branches et démembrements de la Ceni. Tout en insistant sur le fait que les élections contribuent fortement à la consolidation de la paix et de la démocratie, surtout dans les pays tels que Madagascar. Le vice-président de la Ceni a abondé dans ce sens en rajoutant que les prochaines élections seront les garants d’une stabilité politique à Madagascar. Le fait est que la transparence des élections à Madagascar réduit en effet les risques de crise politique postélectorale. Il s’agit d’un effort continu qui n’incombe pas uniquement à la Ceni mais aussi à tous les acteurs de la vie politique malgache. D’où la nécessité de ces formations. Ainsi, le même atelier sera organisé la semaine prochaine pour les organisations de la société civile de la province de Tuléar.

Ny Aina Rahaga