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Samedi 06 Décembre 2025

ombre

Faux discours !

Le temps accorde toujours quelques moments de réflexions et dans certains moments, celles-ci sont aussi essentielles, vitales pour mieux avancer. Avancer, c’est ce que réclame le peuple malgache depuis déjà assez longtemps et comme temps de réflexion, nous nous sommes accordés un peu plus d’un demi-siècle déjà, plus précisément 56 ans. Un temps de réflexion durant lequel les dirigeants de ce pays se sont contentés de faire survivre au jour le jour la Nation toute entière et durant lequel, eux vivaient de la sueur du peuple et de la richesse de la terre. Plus récemment, les malgaches ont réclamé un changement radical, et le régime actuel, avant d’arriver au pouvoir, l’avait tout simplement promis. Rien qu’à travers le nom du parti présidentiel, la promesse de ce changement tant espéré était devenue un slogan. Et cela semblait d’ores et déjà une évidence aux yeux des malgaches. C’est ainsi qu’ils ont décidé de voter, cette fois non pas en connaissance de cause mais plutôt en connaissance d’arguments. Il est vrai que cela parait un peu bête de croire à des mots et à une propagande – à l’avenir, les malgaches feront attention – mais à Madagascar, la parole d’un homme est sacrée, ou l’était en tout cas. Malheureusement, depuis le début, il ne s’agissait finalement que d’un gros malentendu, une belle méprise qui a porté certains aux plus hauts sommets de la Nation et relégué d’autres aux fins fonds de la misère.

Le régime n’a eu de cesse de déclarer sa bonne volonté à remédier aux problèmes qui rongent le pays à la moindre occasion. Pourtant, comme disait une chanson bien connue, cela n’était simplement « rien que des mots, toujours des mots ». Lors de la cérémonie de présentation de vœux pour la nouvelle année 2016, le président de la république malgache s’était adressé à la Nation en ces termes : « Ny fepetra ahazoan’ny malagasy mamelon-tena sy mivelatra eo amin’izay sehatra misy azy no andraikitry ny Fitondrana. Isan’izany fepetra izany, ny fampivelarana ny sehatry ny fiharian-karena izay miteraka asa, karama, fahefa manjifa sy mivelatra ara-kolontsaina ». Soit que l’Etat et surtout le pouvoir est responsable dans la mise en place des conditions dans lesquelles les malgaches pourront subvenir à leurs propres besoins et s’épanouir. En effet, il incombe au dirigeants d’établir et de mettre en place les conditions favorables à l’épanouissement du peuple et à son bien être. Pourtant, actuellement, 92% des malgaches et bientôt plus souffrent inévitablement dans leur quotidien et cela plus qu’il n’y a trois ans de cela ou même il y a cinquante ans passés. Si 92% des malgaches vivent en dessous du seuil de la pauvreté, c’est que le pouvoir a donc cruellement manqué à ses responsabilités et c’est un fait. Pourtant, nos dirigeants actuels persistent à dire qu’ils agissent nuit et jour pour au moins rendre nos conditions assez supportables. C’est ainsi que lors de la réception du secrétaire des Nations Unies en terre malgache, il avait été dit par ces derniers : « actuellement, nous concentrons tous nos efforts pour améliorer la gouvernance et restaurer l’Etat de droit et l’autorité de l’Etat, faire mieux comprendre et assumer la redevabilité par les dépositaires de l’autorité, préserver les libertés dont notamment la liberté d’expression, réduire progressivement et structurellement les risques de corruption, promouvoir le respect des droits de l’homme, en veillant notamment à préserver une paix sociale et un climat sécuritaire propices aux activités de développement ». Or, il apparait qu’aucun effort, en tout cas concrètement, n’a été fourni depuis ces quelques années de mandat. La preuve irréfutable est toujours cette situation des malgaches aujourd’hui, et si on descend dans la rue, la chose sera vite confirmée.

Que ce soit en matière de gouvernance, de redevabilité, de liberté, de respect des droits de l’homme, la réalité est très loin des discours que les dirigeants tiennent. Et surtout pas en matière d’Etat de droit ou de corruption. Pourtant, face au classement de Transparency International qui mettait Madagascar parmi les pays les plus corrompus, les responsables étatiques ont répondu que « c’est par l’application impartiale et déterminée de la loi et des sanctions que nous fournirons une indication claire de ce qu’est un Etat fort, c’est-à-dire respecté parce que respectable. La cohérence des comportements s’appliquant aux responsables à tous les niveaux est source de crédibilité de confiance auprès de la population. ». Dès lors, la raison pour laquelle les dirigeants ne sont pas respectés, apparait évidente. La question de la rupture de confiance entre dirigeants et peuple également vient d’être résolue. Indéniablement, Madagascar est un Etat faible qui s’affaiblit encore de jour en jour, à coup de faux discours.

Ny Aina Rahaga

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