Le « famadihana » est une des plus grandes coutumes et traditions malagasy. C’est également une des plus grandes contrariétés de certains habitants de la ville d’Antananarivo. Non que la coutume en soi les déplaise, il s’agirait plutôt des conséquences engendrées par cette période des retournements des morts. En effet, lorsque la période de l’hiver commence, la période de cette coutume malagasy commence également. Les familles descendent dans les rues de la ville, exprimant leur joie à l’aide des musiques et des cris. Ce rituel était effectué particulièrement en souvenir du défunt. Il est donc d’usage de ne pas couper le cortège effectué par les familles, ce qui provoque encore plus de bouchon dans les rues. Par ailleurs cela ne se termine pas là, la fête continue généralement toute la nuit. Les sons spectaculaires des musiques empêchent souvent les voisins de dormir la nuit. Cela peut aller de 16 heures de l’après-midi parfois jusqu’à 8 heures du matin. Toutefois, ces familles ont bien entendu recevoir l’autorisation légale de leur chef fokontany, ce qui empêche l’entourage de faire quoi que ce soit d’autres à part écouter à distance et maudire la terre entière en silence. Parfois, il arrive qu’il s’agisse de deux fokontany différents, mais les habitants de l’autre quartier ne peuvent rien faire tant que l’autre chef fokontany a accordé l’autorisation de la fête. C’est ce qui irrite particulièrement les autres. Mais généralement cette période ne dure uniquement que la période de l’hiver. En somme pas longtemps !

S.K