Affaire Soamahamanina – L’Etat appelle au dialogue
« L’on constate un accroissement des litiges sur l’exploitation minière. En tant que ministère de tutelle, le ministère des mines et des hydrocarbures fait des efforts pour qu’il y ait un dialogue entre les promoteurs et la population. C’est par cette voie que l’on pourrait savoir les maux qui rongent et les solutionner. Ceci concerne aussi l’affaire Soamahamanina. La décision sur Soamahamanina et sur d’autres projets miniers ne concerne pas une seule personne », a annoncé le directeur de cabinet du ministère des mines et des hydrocarbures lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux du ministère à Ampandrianomby.
« La cession du permis minier à Soamahamanina est une affaire entre privés. L’Etat n’a rien à voir là-dedans. Cependant, le ministère veille à ce que les promoteurs des projets respectent les cahiers des charges. La population locale doit bénéficier des infrastructures (routes, écoles, etc.) en plus d’une part des redevances et des ristournes », rajoute la secrétaire générale du ministère des mines. « Le ministère n’a pas octroyé de nouveau permis depuis 2009. Ce qui veut dire que les permis existants soient des permis de recherches qui se transforment en permis d’exploitation ou cession de permis », explique le directeur général des mines.
« Sur les 1,7 millions de carrées miniers existant à Madagascar, il ne reste plus que 700 000. D’après la loi, un promoteur peut demander 26 600 carrées. C’est pourquoi nous avons besoin du code minier », conclut le directeur général des mines.
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