La danse contemporaine est de plus en plus pratiquée dans la Grande Ile et la participation des jeunes chorégraphes amateurs et professionnels issus de différents horizons lors de différents ateliers ou festivals, en témoigne. Dans le cadre du projet baptisé « Pour le développement du milieu artistique au bénéfice des citoyens », un atelier sur la danse contemporaine se tient actuellement à l’Is’art galerie Ampasanimalo et ouvert à tous les passionnés du 6ème art. Puisque la danse contemporaine est l’art de raconter une histoire avec le corps, la troupe de la chorégraphe Lovatiana Rakotobe l’utilise pour étendre la confiance en soi. C’est ainsi à travers cet atelier sur le thème « Teboka lasitra » que quelques membres de la Compagnie Lovatiana enseigneront les techniques de base qui permettront de développer la confiance en soi afin de pouvoir atteindre l’équilibre et l’autonomie d’un danseur.

« La danse contemporaine a sa propre grammaire, son propre vocabulaire, son propre langage. Elle refuse la tradition, elle ne l’est pas et elle n’en a pas. Chaque chorégraphe, chaque danseur a son propre langage, son propre style. La danse contemporaine crée une rupture avec ce qu’on a l’habitude de croire, de penser, de se représenter. Elle se veut donc être une sorte d’alternative de la représentation du monde, un questionnement, un re-questionnement des sens. Les danseurs seront ainsi formés à avoir de la confiance en eux-mêmes puisqu’ils seront libres d’extérioriser leur sentiment durant l’atelier tout en partant des techniques de base », explique un responsable. Un concert de restitution sera organisé dans les locaux de l’Is’art galerie le samedi 1er octobre prochain à partir de 15 h. « Les fruits de cet atelier de danse contemporaine seront montrés ce jour à travers une restitution. Elle sera suivie d’une improvisation où tout le monde est invité à y participer. Toutes disciplines des arts de la scène seront les bienvenus notamment la musique, la danse, le poème ou encore le slam », conclut notre interlocuteur.

T.A.