Agés respectivement de 32 et 45 ans, deux hommes ont été arrêtés par les éléments de la police du service central de la lutte contre les substances psychotropes d’Anosy, le samedi 24 septembre 2016 dans la ville d’Antananarivo. Les forces de l’ordre avaient effectivement été avisées par une personne de bonne foi ce jour-là, les permettant ainsi de mettre la main sur les vendeurs de substances illicites. Les suspects avaient été pris en flagrant délit dans deux quartiers différents, et encore en possession de l’objet de leur délit.

Réprimée par la loi

Tout de suite après obtention de l’information sur le lieu de vente d’un des suspects, les éléments de la police de ce service central de lutte contre les substances psychotropes d’Anosy ont pris les mesures nécessaires pour se rendre sur place. En effet, arrivés sur le terrain d’Androhibe, un homme de 32 ans était bel et bien sur place en train de vendre de la drogue. Dix huit sacs en jute de 200 kilos de ces substances illicites étaient en sa possession à ce moment-là. Peu après l’enquête menée par les responsables, il a été découvert que les sacs en jute avaient été achetés dans la ville de Betroka à 100 000 Ariary et revendus par cet homme à 400 000 Ariary dans la ville d’Antananarivo. Le vendeur suspect avait confié être novice dans le domaine et qu’il s’agissait également d’une première tentative de vente au moment de l’arrivée des autorités. Pas de chance ! En effet en dehors des vols, la vente au noir de substances illicites est pour certains le moyen de plus facile de se procurer rapidement de l’argent. L’inconvénient c’est que tout comme le vol, elle est sévèrement réprimée par la loi et est passible de peine d’emprisonnement. Par ailleurs, l’autre suspect, celui âgé de 45 ans, avait été arrêté le lendemain même dans la commune Andranovelona Ilafy.Et ce, toujours en flagrant délit de vente illicite. Vingt racines d’herbe ainsi qu’un sachet de drogue ont été saisis sur lui. D’après les informations reçues, non seulement cet homme cultive le produit dans sa propriété, mais il achète, vend et consomme également les produits finis. D’après les dires du suspect, c’est dans un coin d’Andravoahangy que celui-ci s’en procure. Il achète vingt sachets à 500 ariary l’un et répartit le contenu en trois parties pour les revendre chacun à 300 ariary. L’affaire a bien entendu été portée devant le parquet hier.

Athanase