La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a comme objectif, une élection libre et transparente pour les présidentielles de 2018, et ce, afin d’éviter les erreurs commises lors des derniers suffrages où nombreux citoyens n’ont pas été inscrits sur la liste électorale. Depuis mercredi dernier, le président Hery Rakotomanana a rejoint la capitale éthiopienne Addis-Abeba, pour un atelier de formation pratique concernant le registre de l’état-civil et les listes électorales. Cet atelier a duré trois jours pour prendre fin aujourd’hui et concerne précisément vers la formation sur les « Registres d’état-civil et élections en Afrique. Avoir une liste électorale fiable et aux normes étant un des gages majeurs d’une gouvernance crédible et démocratique ». Cette nouvelle démarche entre dans le cadre de l’amélioration du processus relatif à l’élection afin d’éviter les crises postélectorales. « Nous allons faire en sorte que tous les électeurs figurent sur les listes, c’est pour cela qu’il faut que l’élaboration de celles-ci parte en premier des Fokontany. A noter que ces derniers doivent être sérieux et corrects dans leur travail », a-t-il soutenu. La Ceni collabore ainsi davantage avec la communauté internationale comme le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) qui figure parmi les partenaires fondamentaux de la commission électorale dans les préparatifs pré-électoraux.

Rappelons aussi que lors de la tenue de l’élection présidentielle au Gabon, Hery Rakotomanana figure parmi les observateurs invités par les partenaires techniques et financiers internationaux. Par contre, la presse malgache n’a eu aucun écho de ce voyage, ni des appréciations du président de la Ceni Madagascar concernant le déroulement de ce scrutin. Effectivement, les observateurs de la vie de la Nation aimeraient bien savoir ses évaluations d’autant la « communauté internationale » semble avoir très mal encaissé la décision de la Cour Constitutionnelle du Gabon et la réélection d’Ali Bongo.

J.L.R – Anna Ra.