Deschamps – « Je ne prends pas la porte pour l’empêcher de choisir l’Espagne »
La première sélection d’Aymeric Laporte, la nouvelle absence de Karim Benzema, le retour de Nabil Fekir ou encore la situation d’Olivier Giroud, Didier Deschamps a expliqué ses choix ce jeudi en conférence de presse.
Au siège de la Fff
Sur la première apparition d’Aymeric Laporte : « Je choisis parmi les joueurs qui sont disponibles. A aucun moment, je ne choisirai un joueur pour des motifs autres que ceux qui concernent l’équipe de France. Je ne suis pas là pour sécuriser. Je ne prends pas Aymeric Laporte pour l’empêcher de choisir une autre équipe nationale. C’est quelqu’un qu’on a suivi, qu’on suit. Son heure est arrivée. Il est sélectionnable et je l’ai sélectionné. Je n’imagine pas aujourd’hui qu’il puisse refuser cette sélection. Il en a le droit. Mais je ne pense pas à cette éventualité. Tant qu’il ne dit pas qu’il veut jouer pour une autre équipe que la France… Après, c’est du « blablabla » autour de sa situation. Il y en a tellement que je n’en tiens pas compte. Aujourd’hui, rien ne me permet de penser qu’Aymeric Laporte ne veut pas de l’équipe de France ».
Sur la nouvelle absence de Karim Benzema : « Je fais des choix. Chaque fois que je fais des choix, peu importe le joueur, c’est pour le bien de l’équipe de France. Que ce soit pour Karim ou un autre. Tout ce qui est extérieur, ça vous occupe beaucoup. Pas moi. Ce n’est pas mon actualité. L’important, ce sont les 23 joueurs qui sont là pour les deux matchs qui nous attendent (contre la Bulgarie le 7 octobre au Stade de France, puis les Pays-Bas à Amsterdam le 10) et qui sont très importants par rapport à la qualification pour la Coupe du monde ».
Sur la situation d’Olivier Giroud, absent de cette liste : « Je ne suis pas inquiet. Olivier a repris plus tard. Il a connu une première blessure face au Psg (1-1, le 13 septembre), une deuxième lors de son entrée en jeu contre Chelsea (3-0, le 24 septembre). C’est peu probable qu’il soit disponible ce week-end avec son club. Depuis le match en Biélorussie (0-0, le 6 septembre), il a eu 80 minutes de jeu réparti sur trois matches. Par rapport à l’exigence du haut niveau et l’importance des matches de qualification, même si je sais très bien ce qu’Olivier a fait avec nous et l’efficacité qu’il a eue, l’important c’est d’avoir des joueurs à 100 %. Il a besoin d’être dans le rythme et de répéter les efforts en match. Je ne vais pas m’inquiéter aujourd’hui. Il a toujours réussi à renverser la tendance. Je ne remets pas en cause ce que je pense d’Olivier et ce qu’il est capable de faire ».