Un voleur avait été appréhendé par un gardien de sécurité le mercredi 28 septembre de très beau matin dans la ville de Toamasina. D’après les témoignages de cet agent, celui-ci se trouvait précisément dans le quartier d’Ankirihiry nord aux environs de 3 heures du matin. Le bandit s’apprêtait à entrer en douce dans la propriété lorsque le gardien des lieux l’avait directement neutralisé. Pris sur le fait, le brigand avait été directement fouillé de la tête aux pieds. Plusieurs clés ont été retrouvées en sa possession ainsi qu’un cartable remplis de sept poulets et trois canards, visiblement le butin d’un vol récent.

L’insécurité à son comble

Tous les moyens sont bons pour trouver de l’argent aussi rapidement que possible. Substituer les biens des autres n’est pas un problème pour les bandits. Par ailleurs, si l’on pensait jusqu’à maintenant que les malfaiteurs se limitaient aux objets de valeur et aux sommes d’argent, l’idée était fausse. En effet, ce n’est pas toujours le cas dans la mesure où certains bandits volent tout ce qu’ils trouvent. Tout, du moment que cela puisse leur rapporter un peu d’argent. Comme par exemple les canards et les poules. En effet, de plus en plus de personnes commencent à élever des poulets de chair dans la ville de Toamasina pour ensuite les vendre. Sans compter les autres qui avaient déjà l’habitude de recourir à l’élevage de volailles depuis toujours. Toutefois, le dernier vol de volatile remonte à bien longtemps déjà. Le bandit arrêté avait directement été remis entre les mains des forces de l’ordre. D’ailleurs, les agents de police de la même ville avaient déjà remarqué que les cambrioleurs ne choisissaient plus l’objet de leur vol. Ainsi, une bande avait récemment volé une marmite encore remplit de riz, « d’Ampango » plus précisément, que les victimes gardaient chez eux. L’insécurité est à son comble dans la ville et pendant ce temps l’esprit de vindicte populaire s’accroit de plus en plus chez les habitants. Si les bandits n’atterrissent pas rapidement entre les mains des forces de l’ordre, les membres du fokonolona se feront une joie de leur régler leur compte. D’un autre côté, le cambrioleur arrêté a été obligé de se retrouver avec les ailes du canard dans la bouche avant d’atterrir au poste de police.

Athanase