L’année scolaire 2016-2017 débute cette semaine pour les écoles publiques, une rentrée qui risque connaître de la perturbation à cause de l’annonce de grève générale martelée par 13 syndicats d’enseignants. Puisque les dés sont jetés, il ne reste plus donc qu’à attendre de voir la réalité. Le sort des écoliers dépend ainsi d’un bras de fer entre le ministère de l’éducation nationale et les grévistes. Ces derniers campent sur leur position relative aux 4 requêtes touchant l’amélioration de leur condition de travail, notamment l’augmentation de différentes indemnités L’autre camp,  par contre, reste confiant quant à l’appui de la majorité des enseignants déjà recrutés en tant que fonctionnaires. La rentrée scolaire démontrera à tout le monde par conséquent que l’Etat bénéficie bien de l’appui de la majorité des enseignants. Si c’est le cas, la grève n’aura pas lieu.

D’un autre côté, le nouveau tarif des taksibe est affiché pour demain mardi 04 octobre, selon la décision prise par l’union des coopératives des transporteurs urbains (Uctu) dont la qualité de service est plus que jamais déplorable.

Moyen de répression
Il est vrai que cette dernière a promis une amélioration ces deux dernières semaines mais force est de constater que les habitudes ont la vie dure. Pendant ce temps, l’Etat par le biais du ministère du Transport, n’a pas pu proposer de solution fiable. Rappelons que l’Uctu réclame une baisse conséquente du prix de carburant mais apparemment, ce n’était que symbolique pour les transporteurs. Effectivement, on a constaté une diminution de 100 ariary pour le gas-oil depuis la fin de la semaine dernière, ce qui est loin de satisfaire la demande de ces derniers. Il reste donc aux usagers de taksibe que de défendre leur droit face aux férocités des chauffeurs et de receveurs qui n’hésiteront pas à jeter dehors tous ceux qui refusent de payer le tarif de 500 ariary.
Et puis, la révolte populaire à Somahamanina qui commence à devenir hebdomadaire, risque également de faire tache d’huile si les dirigeants n’arrivent pas à trouver de solution pacifique  et pérenne. Le déploiement massif des éléments de la force de l’ordre, comme moyen de répression, ne fait qu’aggraver la situation déjà tendue qui s’est toujours traduit par un affrontement entre la population et les hommes en treillis. Avec un politicien en cavale, des civils sous les verrous et plusieurs blessés, l’affaire Soamahamanina a toute la possibilité de rassembler tout un peuple déjà très remonté par divers abus. En tout cas, les observateurs estiment qu’une décision ferme doit être prise au sommet de l’Etat qui a le pouvoir d’annuler l’autorisation d’exploitation aurifère octroyé aux chinois ou de museler les simples citoyens malgaches qui ne font que protéger la richesse naturelle de leur pays.

Dom