Rizipisciculture – Une filière à exploiter
La filière pêche est assez diversifiée à Madagascar. Elle comprend la pisciculture, la rizipisciculture, la pêche maritime traditionnelle, la pêche continentale traditionnelle, la pêche industrielle, l’aquaculture de crevettes. Seules les trois premières catégories identifiées dans le cadre du projet seront décrites dans cette section. Potentiel de production et évolution de la pisciculture et de la rizipisciculture. La filière présente des atouts considérables à exploiter.
Madagascar dispose de 1 500 à 1 600 km² de plans d’eau naturels favorables à la pisciculture en cage et/ou en enclos ; de 1 750 km² à 2 000 km² de rizières irriguées dont 340 km² propices à la rizipisciculture, incluant 15 km² empoissonnés ; 20 km² de surface à bonne maîtrise d’eau aménageables en étang pour lesquels 4 km² sont empoissonnés. Les surfaces propices à la rizipisciculture ont un potentiel de production de 30 000 tonnes de poissons de taille commerciale par an.
L’élevage en étang a régressé énormément en surface et en production. Ces deux constats ont poussé l’administration des pêches et ce avec la FAO à développer plutôt la rizipisciculture. Par ailleurs, la production piscicole a commencé à augmenter régulièrement. Il existe, actuellement plus de 210 Producteurs privés d’alevins (PPA) et environ 140 000 paysans rizipisciculteurs et pisciculteurs. Parmi les poissons produits, la carpe de variété royale est la plus commune.
Celle-ci a une croissance rapide et s’adapte facilement au biotope rizière et est fortement appréciée des consommateurs. Ensuite viennent le Cyprin doré ou « Trondro gasy » (Carassius auratus L.) et le tilapia (Tilapia sp.). Il n’existe pas de structure organisée pour la commercialisation des poissons d’aquaculture d’eau douce.
Potentiel de production et évolution de la pêche traditionnelle
Sur près de 21 500 embarcations de pêche traditionnelle recensées, plus du tiers se trouve à Toliara, 22,3% à Mahajanga, 19,1% à Antsiranana, 13,7% à Toamasina et 6% à Fianarantsoa. L’enquête a recensé près de 1250 villages de pêcheurs dont la majorité sont situés dans les provinces d’Antsiranana (370), de Mahajanga (346) et de Toliara (263). Dans la majorité des provinces, la pêche est effectuée parallèlement à d’autres activités agricoles. En outre, la production de la pêche maritime traditionnelle est constituée essentiellement de poissons (78% de la production totale). Le traitement des captures de la pêche traditionnelle (séchage, salage-séchage, fumage, …) vise surtout à éviter leur détérioration, plutôt qu’à mieux les valoriser. D’ailleurs, la production de la pêche maritime a augmenté. Cette production représente 70% de la production marine totale et 53% de la production halieutique et aquacole globale. La pêche traditionnelle maritime apporte 61% des produits de pêche et d’aquaculture pour le marché intérieur.
Potentiel de production et évolution de la pêche continentale
Les zones de pêche continentale malgaches concernent surtout les lacs, les marais et les lagunes. Sur un potentiel estimé à 40 000 tonnes, la production, selon les statistiques officielles, est d’environ 32 250 tonnes avec une pêche continentale stabilisée, depuis 10 ans, à 30 000 tonnes, une pisciculture en étang qui oscille autour de 750 tonnes et une riziculture autour de 1.500 tonnes. La pêche traditionnelle continentale se pratique à pied avec des nasses et des toiles moustiquaires en bord des lacs ciblant les « varilava », les « patsa » et les « pirina » ou à bord de pirogues. Sur les 17 818 pêcheurs continentaux recensés, 5 367 pêchaient dans les lacs intérieurs et 12 451 dans les plans d’eau douce côtière avec plus de la moitié de pêcheurs à pied. La production de la pêche continentale est minime, et ne satisfait pas la demande des grands centres de consommation. De ce fait, les captures sont commercialisées à l’état frais suivant un circuit très simplifié.
Marché
Madagascar a exporté vers La Réunion des poissons vivants, des poissons frais ou réfrigérés, des poissons congelés, des filets de poisson et des poissons séchés, salés ou en saumure. Et le marché intérieur n’est pas encore saturé. Il est à noter que Madagascar représente 20 millions de consommateurs. La consommation en produits halieutiques reste encore faible dans le pays par rapport aux autres pays d’Afrique. En effet, la consommation reste encore à 2,5kg par an et par habitant pour la Grande île contre 19,2kg par personne par an dans le monde.
Recueillis par FR
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