« Tout doit partir »
C’est le slogan qu’utilise les commerces et différents enseignes dans la capitale lorsqu’ils veulent écouler la totalité de leurs produits. Lorsque ce slogan est affiché à la vitrine ou devant la porte du magasin, les passants, potentiels acheteurs, savent que les prix sont au moins réduits de moitié. Aussi, ces derniers se presseront s’ils voient ne serait-ce qu’une chose qui pourrait les intéresser. Que ce soit juste une bricole comme une peigne ou un étui à lunettes pouvant aller jusqu’aux sets de couverts ou aux meubles. Dans ces cas là, il n’y a pas à hésiter si cela rentre dans le budget. Actuellement, ce slogan ne se trouve pas que sur la devanture d’un seul magasin mais carrément à la place du drapeau national malgache. En 2016, le pays est à vendre, mais ça on le sait déjà. Le fait est qu’il n’est pas seulement à vendre mais tout doit partir et à n’importe quel prix, au détriment de la population malgache toute entière. Nombreux sont malheureusement les propriétaires qui ne savent pas encore que leurs biens est mis à prix et que les preneurs se servent déjà, comme s’ils étaient chez eux.
« Ce pourrait être une photo de carte postale. De la verdure à perte de vue digne des plus beaux paysages qu’a l’habitude de nous offrir Madagascar. Pourtant, au beau milieu de cette forêt se trouve » un trou profond de 45 mètres étendu sur la surface de deux terrains de football. Ce trou, c’est la carrière d’Ambokatra destinée à fournir les roches massives qui alimenteront le chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL). Un pillage en silence au vu et au su des autorités françaises, dont la Région, et malgaches ». C’est ainsi qu’un quotidien réunionnais rapporte ce qu’il est presque interdit de dire à voix basse à Madagascar. Peu de malgaches le savent mais 220.000 tonnes de galets malgaches serviront à alimenter le chantier de la nouvelle route du littoral de l’île de La Réunion. Les photos publiées par ce quotidien montrent que l’ancienne colline d’Ambokatra où jadis trônaient des arbres du voyageur est aujourd’hui défigurée avec » un trou profond de 45 mètres étendu sur la surface de deux terrains de football « . Les villageois qui vivent non loin de la carrière ont quant à eux » bien du mal à trouver le sommeil » rapporte le journal qui décrit le va et vient des camions, la nuit, pour éviter » de congestionner la circulation dans le centre-ville de Tamatave la journée « .
Une autre preuve donc qui vient rallonger la liste des terres déjà exploitées par les étrangers et qui ne bénéficie guère à la population malgache. D’un autre côté, si le pays dispose de ces matières, pourquoi a-t-on besoin d’en importer pour la construction de nos routes ? Et pourquoi nos routes sont dans de si mauvais état ? Alors qu’à seulement quelques kilomètres de nous, une petite île est en train de se construire une route du littoral avec nos pierres. Pourtant, chez eux, « les boucliers ne cessent de se lever face aux projets de carrière, à Bellevue, aux Lataniers ou encore à la Ravine du Trou. Rien de plus normal compte tenu de l’impact tant environnemental qu’économique et humain que de tels projets peuvent avoir ». Pourquoi ceux qui seront propriétaires de cette route se lèvent pour contrer l’exploitation de leurs carrières et de leurs propres roches alors que nous qui ne foulerons peut-être jamais un centimètre de cette route ne disons rien ? Plus pitoyable encore, ce sont les réunionnais qui défendent notre cause en évoquant l’hypothèse suivante : « Est-ce parce que Madagascar est un des pays les plus pauvres au monde que la France, par l’intermédiaire de La Réunion, se permet d’ignorer l’intérêt du peuple malgache au profit d’un chantier ». Ce n’est ni totalement vrai ni totalement faux. Ceci dans la mesure où Madagascar n’est pas pauvre, mais la population malgache l’est. C’est ainsi que les décideurs politiques qui vendent et décident que tout doit partir se permettent d’ignorer complètement l’avis du peuple. Ce n’est pas le seul cas qui démontre que le pays est soldé à qui veut bien donner un prix, sauf que tout doit partir.
Ny Aina Rahaga
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