Un homme âgé de 43 ans a été appréhendé par les agents de la police de la brigade criminelle d’Anosy, dans la journée du mardi 4 octobre 2016. En effet, une plainte avait été déposée contre lui quelques jours plus tôt par une femme qui prétend avoir été victime des manœuvres frauduleuses de celui-ci. D’après les dires de cette dernière, un arrangement avait été effectué entre eux deux dans lequel la victime a perdu deux millions d’ariary au profit du voleur. Par ailleurs, l’inculpé prétendait être un fonctionnaire ayant son poste dans le tribunal d’Anosy de la ville d’Antananarivo.

Aucune certification

Le mois d’août dernier, ladite jeune femme ayant déposé plainte aux forces de l’ordre avait fait la rencontre de cet homme de 43 ans. Ce dernier s’est présenté à elle, ce jour-là, comme étant un magistrat du tribunal d’Anosy, et au fil de la discussion, avait confié à son interlocutrice qu’il avait la faculté de faciliter la réussite d’un candidat aux concours de la fonction publique. Suite à cela, la jeune femme s’est montrée intéressée par ses propos dans la mesure où le mari de celle-ci faisait justement un concours pour entrer dans le corps de la police d’Antananarivo. Etant donné la difficulté de ce genre d’examen, l’escroc avait donné sa parole de faire tout son possible pour que le candidat soit accepté sans encombre. Un accord tacite avait été fait entre les deux parties, et le 19 août 2016 la jeune femme avait remis la somme extravagante de deux millions d’ariary à l’escroc. Ce dernier avait par la suite affirmé que les résultats sortiront au mois de septembre. Cependant, arrivé à la date convenue, il ne s’est rien passé. La femme et son mari attendaient toujours les résultats, mais en vain. D’où la décision de ces derniers d’aller directement porté plainte auprès des agents des forces de l’ordre. Le suspect avait directement été arrêté près du tribunal d’Anosy dans la journée du mardi 4 octobre. Une enquête sur cette affaire a été ouverte dans la mesure où les propos du prétendu magistrat ne collent pas avec la déclaration de la victime. Tout d’abord, celui-ci prétend avoir uniquement fait un prêt de 600 000 ariary à la jeune femme, puis il affirme également être un assistant juridique. Pourtant, le suspect ne pouvait fournir aucune certification aux agents de police pour justifier la véracité de cette information.

Athanase