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Mardi 16 Décembre 2025

ombre

Madagascar n’est pas l’Afrique

Depuis longtemps, on s’est prévalu ne pas trop appartenir à l’Afrique malgré notre rattachement au continent africain. On parlait souvent de Madagascar et de l’Afrique et quelquefois pour dire que nous sommes mieux que nos voisins de l’autre côté du Canal du Mozambique. Pourtant, il semble qu’aujourd’hui, l’Afrique n’ait plus rien à nous envier et que nous ayons même à apprendre du continent, vu notre situation actuelle. A l’heure où les pays  de l’Afrique enclenchent peu à peu  leur développement, Madagascar met la marche arrière et appuie sur le champignon. A l’allure que prennent les affaires du pays, le pays sera seul sur le banc des pays pauvres, alors que nos voisins s’aligneront avec l’Inde ou certains pays d’Amérique latine. Et ce qui est certain à ce jour, c’est que ce ne seront sûrement pas les sommets par milliers sur lesquels jurent les tenants du pouvoir qui vont arranger la situation. Non plus les tas de rencontres et de conventions ici et là entamés par les dirigeants malgaches actuels qui feront sortir le pays de la pauvreté pour nous guider vers le développement. Ce sont bien ces actions et réformes qu’entreprennent certains dirigeants du continent noir et de la volonté dont ils font preuve qui manquent cruellement aux nôtres.

Pour en donner un exemple, le porte-parole du président nigérian Muhamadu Buhari a annoncé le 5 octobre dernier la mise en vente de 2 des 10 avions de la présidence nigériane selon BBC Afrique. Le Falcon7X et le Hawker 4000 de la présidence nigériane sont les deux avions qui sont mis en vente. Outre ces deux appareils, d’autres aéronefs de la présidence seront remis à l’armée de l’air par le président Buhari. Cette opération de réduction de la flotte de la présidence fait partie d’une promesse électorale du président Buhari, et s’inscrit dans le cadre d’une campagne de lutte contre le gaspillage des ressources publiques, précise le porte-parole. Abuja précise dans l’annonce que la vente s’effectuera en dollar US et non en naira, la monnaie locale. Cette mise en vente intervient dans un contexte où la deuxième économie du continent est entrée en récession, touchée par la chute drastique des cours de l’or noir, dont elle tire 70% de ses recettes. Rendez-vous compte, il s’agit-là de la deuxième économie du continent, loin devant notre pays. Or, avec une récession, le président n’hésite pas à abandonner l’un des plus grands privilèges de sa fonction qui, plus est, entre dans la réalisation de ses promesses électorales. Mais aussi pour éviter le gaspillage des ressources publiques. A Madagascar, rien que pour les carburants alloués aux hauts fonctionnaires, on remarque des vols à plusieurs millions d’Ariary, ne parlant plus des abus d’utilisation des biens publics. Et ce ne sont là que quelques exemples seulement. Si le Nigéria nous semble trop loin pour constituer une référence pertinente, parlons d’un autre pays qui, il y a quelques années encore, priait ne serait-ce que pour être Madagascar.

Au Tchad, le Tribunal de grande instance de N’Djaména a condamné mercredi le consortium pétrolier de Doba qui était poursuivi par le ministère des Finances et du budget pour des redevances pétrolières impayées. Le consortium est dirigé par l’américain ExxonMobil, qui exploite le bassin de Doba dans le sud du pays et payait depuis 2009 une redevance située en dessous du taux légal de 2% selon le ministère des Finances et du budget. Les douanes tchadiennes lui réclamaient plus de 300 milliards de francs CFA d’arriérés d’impôts. Ce à quoi le tribunal s’est dit favorable mercredi matin condamnant le consortium au paiement de 483,6 milliards de F CFA de redevances, assorties de pénalités astronomiques de 44 294 milliards de F CFA de pénalités, soit un total de 44 700 milliards soit 68,1 milliards d’euros. Les chiffres sont là, les investisseurs au Tchad paient la même redevance que ceux qui exploitent dans la Grande île. Sauf que pour les premiers, il y a lieu de réclamer ce qui est dû et tous le système se mobilise pour les intérêts du pays et de la population. Tout au contraire, à Madagascar, même dans un cas similaire, tout pourrait se régler sans problèmes et ce à coup de deux ou trois mallettes en Ariary et l’affaire est vite oubliée. Et si la population s’avise de faire une quelconque critique ou de réclamer ce qui doit être, c’est tout le système qui se mobilise pour le faire taire et le sanctionner comme il se doit. Madagascar n’est décidément pas l’Afrique.

Ny Aina Rahaga

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