C’était dans un lac que le corps d’une petite de 13 ans avait été découvert, inerte, sans vie et dénudé au niveau de la partie inférieure, d’après les dires de la famille. Le constat a indiqué que la jeune fille a été non seulement abusée  sexuellement mais elle également tuée directement après par les violeurs.

La disparition d’une jeune de fille de 13 ans, domiciliée à Andramasina, avait alerté la mère le dimanche 9 octobre 2016. La petite n’étant pas revenue chez elle après 21 h du soir, la mère et le fokonolona sont partis à sa recherche. En vain, jusqu’à ce qu’un jeune du quartier propose de vérifier l’endroit où il l’avait croisé le matin même. Les forces de l’ordre ont immédiatement été prévenues et sont arrivées sur les lieux avec des chiens policiers qui ont flairé la piste menant aux coupables. Trois jeunes du quartier ont été arrêtés après cela, dont l’un est celui qui avait aidé à découvrir le lieu où se trouvait la jeune fille. Les violeurs ont avoué les faits qu’on leur reprochait dans cette affaire lors de leur interrogatoire.

Pas au-delà de trois mois d’emprisonnement

L’acte ignoble s’est produit le matin du dimanche 9 octobre, d’après les informations reçues. Les trois jeunes avaient procédé à un viol collectif de cette jeune fille de 13 ans à un endroit situé non loin de l’EPP du quartier. D’après les dires de ces jeunes, chacun y est passé. Arrivé au deuxième garçon, la petite ne se sentait pas bien. Elle suffoquait puis s’est évanoui. C’est le dernier qui avait eu l’idée de l’assassiner dans la mesure où il craignait que la petite ne se rappelle d’eux et raconte tout à la famille. Celui-ci a donc étranglé la victime et brisé ses hanches. Ensuite, ils ont, tous les trois, porté la jeune fille et l’ont balancée dans l’eau. Les membres du fokonolona ont été particulièrement indignés de la situation. La vindicte populaire a d’ailleurs failli s’abattre sur les trois suspects, si la famille de la victime ne s’y était pas opposée. En effet, d’après les dires des habitants, ces trois jeunes n’en sont pas à leur première en matière de viol sur les jeunes filles du quartier. Toutefois, les arrangements effectués les ont toujours sortis d’affaire. Ceux-ci se trouvent depuis mercredi entre les mains des forces de l’ordre à Ambatolampy et attendent leur procès. Cependant, la famille est de plus en plus inquiète. D’après ses dires, un représentant de la justice avait promis à la famille des suspects que leur peine n’ira pas au-delà de trois mois d’emprisonnement.

Athanase