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Jeudi 18 Décembre 2025

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« Gouvernance criminelle »

En ces temps où les ténèbres commencent à envahir notre pays dès seize heures de l’après-midi, plusieurs questions se posent. Et certaines d’entre elles ont été posées à un éminent maître de conférences de l’Université de Toamasina, en la personne de Juvence Ramasy. Comme le rapporte donc le blog Africa4, ce dernier a qualifié la situation actuelle du pays à travers ces deux seuls mots : « gouvernance criminelle ». A vrai dire, il n’est pas totalement dans le faux et ce serait refuser de voir la réalité que de dire que tout va bien à Madagascar. Pourtant, c’est le refrain quasi-permanent des tenants du pouvoir, des barons du régime et de ceux et celles qui se sont voués à cette cause de défendre un bilan à mi-parcours déjà indéfendable. Criminelle, c’est l’adjectif qui convient le mieux à chacune des décisions politiques prises par le régime actuel depuis ses touts débuts. Criminelle est l’inaction de l’Etat face à la misère qui touche la majorité, pour ne pas dire la totalité, des malgaches actuellement. Mais surtout leurs entêtements à poursuivre dans cette voie qui ne fait que tuer de plus en plus de nos compatriotes chaque jour qui vient.

« Zébus, bois de rose, vanille… Quels trafics agitent Madagascar et comment les qualifier ? » Telle était la première question posée à Juvence Ramasy par le blog. Aussi, il répondit que « Madagascar (…) s’inscrit dans une gouvernance criminelle, qui a vu les trafics en tout genre prendre une ampleur considérable. Cela passe du bois de rose, au zébu, corail noir, les tortues, les pierres précieuses et autres. L’absence de l’Etat dans les « zones rouges » représentant environ 200 000 km² milite en faveur du développement de tels trafics. Nous sommes ainsi passés d’un banditisme rural à des vols organisés incluant différents entrepreneurs : politiques, économiques, militaires et gendarmes. » Une réponse sans détour, sans autres tergiversations pour lesquelles pourtant non politiciens possèdent un talent inné. Pour ne parler que des trafics qui, pourtant, submergent déjà les responsables, le pays semble en effet être le paradis pour ceux qui veulent s’y essayer. Malgré les prises réalisées par la douane malgache ou encore les saisies opérées à l’étranger, l’Etat ne daigne même pas bouger le petit doigt ne serait-ce que « punir » légèrement les criminels. Au contraire, au-delà du fait que les dirigeants ne sont pas réactifs du tout, on ne sait par quel miracle ces affaires de trafics et de détournement de richesses nationales s’évaporent et disparaissent comme s’il n’y avait rien eu. Juvence Ramasy n’hésite pas à pointer du doigt ceux qu’il juge responsable. « Des entrepreneurs de l’insécurité tirent les premiers bénéfices de ces divers trafics installant Madagascar dans un hub de trafics à l’échelle régionale et internationale. Il s’agit d’entrepreneurs issus des milieux économiques bien entendu mais également politiques afin d’avoir une « autorisation » ou alors une « protection ». La corruption y joue un rôle prépondérant et permet ainsi de bénéficier de la protection d’une partie des forces armées (…) Au sein de cette gouvernance criminelle, une alliance entre les entrepreneurs se met en place où chacun exerce une fonction qui lui est propre. Nous sommes en présence d’une violence rationnelle mise en œuvre par des entrepreneurs de l’insécurité où l’argent sale permet la consolidation de la puissance publique par le financement des mécanismes de la représentation politique »,  affirme ce dernier.

Il est évident qu’il s’agit d’une machine bien organisée, sinon, comment expliquerions-nous que des lingots d’or se retrouvent sur le tarmac de l’aéroport ? Comment expliquer que 30.000 rondins de bois de rose se retrouvent à Singapour ? Nous nous arrêterons là car des exemples, il n’en manquera jamais à Madagascar. Seulement, bien avant ces activités de l’ombre, la population malgache subit elle aussi quelques « désagréments ». Dus aux coups de matraques à chaque fois qu’elle veut s’exprimer ou encore des jets de lacrymogène. Elle se fait expulser de ses terres lorsque besoin est de la part de l’Etat. En somme, cette gouvernance criminelle est bel et bien réelle.

Ny Aina Rahaga

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