Julie Iarisoa de la Cie Anjorombala et Peter Nkoghé de la Cie Mboloh (zone de turbulence) / Madagascar et Gabon avec la pièce « Yellow » est ce jour à l’affiche du festival Danse l’Afrique danse qui se tient depuis le 28 septembre dernier jusqu’au 7 octobre prochains. Le spectacle se commencera à 20h à Dance Factory Johannesburg. L’un est un malgache, l’autre vient du Gabon. Julie Iarisoa et Peter Nkoghé vont comparer leurs expériences de la danse et de la vie dans la zone de turbulence. Cette zone est principalement une zone grise, à partir de laquelle un couple émerge, vêtu de rouge brillant. Une coquille, vêtements de fête ou de costumes de scène – nous sommes incapables de dire. Grâce à un subtil jeu de lumière, l’espace définit peu à peu et se multiplie, tandis que le duo devient précipité, impérieux, pressé, impatient peut-être. La musique, jouée en direct par Scen’art, mélange les instruments traditionnels avec des guitares électriques, ce qui rend la danse trépidante, spasmodique, saccadée, en jouant sur les accélérations et les interruptions brusques. Zone de turbulences ressemble à ces pays où la vie est plus qu’une question de survie. La danse est mise en avant comme un acte politique. Peu à peu, distillent une vidéo des images et des mots : « Rebel, ex-rébellion des insurgés, résolu, que devons-nous vous appeler aujourd’hui ? » Et « Sommes-nous morts quand nous dormons ? » Chorégraphie, danse : Peter Nkoghé & Julie Iarisoa .
Festival panafricain
A partir de cette 9ème édition, le festival Danse l’Afrique Danse change de cap, se transforme en un festival panafricain. Le concours est changé avec le programme pour faire place à des œuvres dans leur format d’origine. La 9ème édition de la biennale se tient à Johannesburg dans le cadre de la France – Afrique des Sud saisons 2012 et 2013.Danse l’Afrique danse est devenu un événement majeur du calendrier de la danse africaine. Cette année, l’événement met l’accent sur les artistes qui font partie de son histoire, en se concentrant en particulier sur la scène de la danse sud-africaine, et se félicitant de jeunes artistes pour qui la biennale offre une occasion de montrer leur travail à d’autres artistes et des professionnels. Un événement initié par l’Institut français, co-produit par l’Institut français et le Théâtre Soweto dans le cadre de la France – Afrique des Sud saisons 2012 et 2013.

Recueillis par Nirina Rasoanaivo