Quelle que soit l’ampleur de l’instabilité politique et de l’insécurité à Madagascar, l’accueil du XVIe  sommet de la Francophonie se confirme. Outre l’Etat malgache qui  fait une campagne de communication accentuée pour inculquer à la population  l’importance de cet événement,  la France commence également à mettre en relief l’importance de ce sommet.

Plus qu’un mois avant la tenue du XVIème Sommet de la Francophonie dans la capitale malgache, à savoir du 22 au 27 novembre prochains ! A voir comment le 19ème Sommet du COMESA s’est récemment déroulé à Antananarivo, il est aujourd’hui quasi certain que la Grande île accueillera bel et bien le Sommet de la Francophonie, que les infrastructures prévues soient prêtes à temps ou non. De plus, le problème de langue, lors du sommet du COMESA (tous les documents étaient en français alors que la plupart des pays participants étaient anglophones) ne risque plus de se répéter. Et pour cause, tous les pays qui prendront part au Sommet de la Francophonie parlent la langue de Molière, ou la comprennent. Face à cette très positive perspective, la France commence à manifester sa fierté concernant l’organisation de la Francophonie à Madagascar.

A titre d’exemple, la page Facebook de l’Ambassade de France à Madagascar a changé sa photo de couverture hier après-midi, par le logo du XVIème Sommet de la Francophonie. Cette ambassade a également partagé sur sa page un lien permettant d’en connaître davantage sur ce qu’est la Francophonie, en annonçant avec joie que le Sommet aura lieu dans un mois. De leur côté, la majorité des citoyens malgaches n’ont toujours pas changé d’opinion selon laquelle accueillir le Sommet de la Francophonie le mois prochain constitue une folie de grandeur complètement inutile du régime en place. Cette position vient du fait que les Malgaches ne sentent aucun bénéfice  pour son appartenance à la Francophonie. A noter le cas des étudiants malgaches qui ont beaucoup de mal à obtenir un visa pour aller en France, alors que pour étudier dans les pays anglophones, le sésame est obtenu beaucoup plus facilement. Pire, cela s’est singulièrement aggravé pour l’année académique 2016-2017 et les victimes sont principalement des étudiants catholiques, notamment ceux de l’université catholique de Madagascar.

Dom