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Samedi 04 Mai 2024

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Football – Abel Anicet raconte sa vie avec Ludogorest

Tous les amateurs de football malgache s’attendaient  à un déplacement périlleux, à l’Emirates Stadium,  du club de l’international malgache, Ludogorets Razgrad (Bulgarie), mais pas à un revers aussi cuisant. Abel Anicet Andrianantenaina et ses coéquipiers se sont inclinés (0-6) face à Arsenal (Angleterre), mercredi soir, en phase de poules de la Ligue des Champions de l’UEFA.

Une petite lueur dans l’obscurité. C’est ainsi que nous est apparu Anicet Abel au sein du bien nommé Ludogorets Razgrad. Voilà un malgache francophone, le seul, dans l’effectif métissé de ce mystérieux club, quintuple champion en titre de la première ligue de Bulgarie et perdu dans le nord-est du pays. Relayeur en milieu de terrain, Abel, formé à Ajesaia, l’est aussi pour nous. Il raconte … dans une interview faite par 20minutes.fr

Comment as-tu atterri en Bulgarie ?

En fait, je suis arrivé à l’âge de 14 ans à Auxerre, depuis Madagascar. J’ai d’abord signé un contrat aspirant, puis je suis devenu stagiaire pro, et j’ai enfin signé un contrat pro d’un an, lors de la saison 2010-2011. Mais ils ne m’ont pas gardé, j’étais obligé de partir. J’ai fait des tests à Nice, mais ils me proposaient un contrat amateur, ça n’a pas marché. Guy Roux, qui m’aimait bien, et que je considérais comme mon père, m’a alors trouvé un agent qui m’a emmené en Bulgarie. J’ai signé en septembre 2011 au Chernomorets, puis rapidement au CSKA Sofia, l’un des meilleurs clubs du pays. Ensuite, ils sont tombés dans leur faillite, bizarre là. J’ai donc rejoint le Botev Plovdiv où j’ai cartonné, et le Ludogorets en 2014.

Ton adaptation s’est bien passée ?

J’ai d’abord galéré avec la langue, c’était pas facile à suivre, notamment les consignes des coachs. Ensuite, il a fallu que je me fasse à leur jeu. En France, si tu ne respectes pas les consignes tactiques, tu ne joues pas. Ici, c’est plus physique que tactique. Et comme je suis un joueur plutôt athlétique, je me suis vite adapté.

Ça te plaît, la vie en Bulgarie ?

La vie n’est pas chère, tu peux te faire plaisir au restaurant, pour ça c’est tranquille. Après, d’un point de vue sportif, il neige pas mal, faut s’habituer. C’est pour ça qu’après les vacances de Noël, on part en stage à l’étranger, par exemple en Espagne, en Turquie, pendant un mois, avant que le championnat recommence fin février.

Et Razgrad, c’est sympa ? C’est plus joli qu’Auxerre ?

C’est encore pire qu’Auxerre. Il n’y a rien à faire là-bas. Razgrad, c’est comme un village qui ne tourne qu’autour du foot. On ne pense qu’à ça, c’est pour ça qu’on est toujours champion ! (rires) Après, tout le monde se connaît ici, c’est plutôt sympa. Et le club, c’est comme une famille. Par exemple, nos femmes viennent nous voir à l’entraînement, et quand on fait du fitness, à la salle, on le fait avec elles. Il y a vraiment de bonnes installations. Ça n’arrête pas de se développer. C’est pour ça que l’Europe va entendre parler de Razgrad.

Donc en dehors du foot, vous ne faites pas grand-chose ?

Après un gros match, si, ça nous arrive d’aller boire des verres en ville avec d’autres joueurs, de sortir. Sinon, il y a la mer pas loin, à une heure de route, donc on va à Verna, au bord de la mer Noire. Là-bas, c’est magnifique.

La France ne te manque pas trop ?

Bah, je n’y pense pas trop, en fait. Je n’ai pas réussi à m’y imposer, il a fallu que je parte à 21 ans, que je tente ma chance ailleurs, donc pour moi, une page s’est tournée. En Bulgarie, je joue, je gagne ma vie, et le club fait tout pour moi. Donc je ne me plains pas du tout d’être ici.

Pourtant, des clubs comme Bastia, Montpellier et Toulouse s’intéressaient à toi cet été. Le challenge d’un retour t’intéresserait, ou tu préfères jouer la Ligue des champions avec le Ludogorets ?

Ça dépend. Si un club français s’intéresse vraiment à moi et s’entend avec le Ludogorets, même s’il ne joue pas l’Europe, je ne serai pas fermé. Ça fait cinq ans que je suis en Bulgarie, ce pourrait être bien de changer d’air. Mais bon, pour l’instant, je suis ici, et tout va bien. Et puis c’est vrai qu’avec le Ludogorets, j’ai pu jouer mes premiers matchs de C1 il y a deux ans. On avait fait match nul face à Liverpool (2-2), puis perdu de peu chez eux (2-1), sur un penalty à la fin, avant de jouer le Real de Ronaldo (1-2). C’est une chance.

Votre stade à Razgrad n’étant pas homologué par la Fifa, car trop petit (8.000 places), vous êtes obligés de venir jouer à Sofia. Ce n’est pas frustrant de ne pas jouer devant ses supporters ?

Mais on est la seule équipe de Bulgarie à jouer la Coupe d’Europe, donc tout le pays est derrière nous ! En plus, là, avec la venue du PSG, le stade sera plein. Et un club du standing de Paris va forcément vouloir s’imposer chez nous. Mais on a l’avantage du terrain, où on a l’habitude de jouer pour les affiches européennes. Donc on s’attend à un très gros match.

C’est quoi le style de jeu du Ludogorets ?

On aime avoir le ballon, comme le PSG. La moitié de nos joueurs sont brésiliens, ils sentent le foot, ce sont de bons techniciens, donc ça joue bien au ballon, à droite, à gauche. Moi, je m’occupe de ratisser au milieu, je distribue, aux Brésiliens notamment, et après ils font de la magie avec le ballon. C’est plaisant de jouer avec eux.

 

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