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Mardi 16 Décembre 2025

ombre

A méditer

Continuons sur cette lancée en ce début de semaine du fait que samedi, nous n’avons pas été publié faute à la Jirama. Pourtant, cela nous sied bien de ne pas parler des maux et problèmes de notre société pour un temps. Non pas qu’il s’agisse de se complaire dans l’observation des autres sans réagir mais plutôt de se doter de quelques outils de réflexion pour mieux apprendre et non pas prétendre. Tourner un peu le regard vers le continent noir qui est actuellement en plein mouvement ne fera de mal à personne. De plus, dans le courant de la semaine, il semblerait selon les rumeurs entendues ici et là qu’il y aurait quelques remous. Autant profiter du fait que rien n’ait encore commencé pour bien prendre un élan, se ressourcer pour avoir l’énergie que cela nécessitera. Le Che avait dit un jour que celui qui n’a pas le courage de se rebeller n’a pas le droit de se lamenter. Mais celui qui se rebelle sans savoir pourquoi il en est venu à ce point n’est qu’un imbécile, un simple mouton du troupeau.  Aujourd’hui, deux choses encore retiendront notre attention. En premier, cette tendance des pays africains à se détacher de plus en plus des structures internationales. Puis en second, le courage dont commence à faire preuve l’Afrique pour dénoncer actuellement ses « bourreaux ».

Elle n’est pas la première et ne sera sans doute pas la dernière non plus. Radio France Internationale rapportait un coup dur pour la Cour pénale internationale du fait que  l’Afrique du Sud va se retirer de la CPI. Pretoria a envoyé une lettre en ce sens au secrétaire général de l’ONU. Ce retrait prendra effet dans un an, à compter de la date de réception selon la ministre sud-africaine des Affaires étrangères. Cette décision fait suite à la vive controverse provoquée par le refus de l’Afrique du Sud d’arrêter le président soudanais el-Béchir l’an dernier. La CPI « entrave l’aptitude de l’Afrique du Sud à honorer ses obligations en matière de respect de l’immunité diplomatique », c’est ainsi que le ministre sud-africain de la Justice, Michael Masutha, a justifié vendredi matin la décision de son pays de se retirer du traité de Rome. Les relations sont à couteaux tirés entre le pouvoir sud-africain et la CPI depuis la rocambolesque visite à Johannesburg du président soudanais, inculpé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocide au Darfour. Alors qu’un tribunal avait interdit à Omar el-Béchir de quitter le territoire sud-africain le temps de statuer sur sa possible arrestation, le président Zuma avait laissé son homologue soudanais reprendre l’avion en catimini. En tous les cas, cette décision sud-africaine illustre le divorce croissant entre l’Afrique et la CPI. Et cette décision suit de quelques semaines une annonce similaire du Burundi. Mardi, le président burundais Pierre Nkurunziza a promulgué la loi prévoyant que son pays se retire de la CPI et il ne reste désormais à Bujumbura qu’à en notifier l’ONU pour lancer formellement la procédure. Accusée de néocolonialisme et de s’acharner sur le continent africain, la CPI n’a pas la cote dans les opinions publiques et auprès de nombreux présidents du continent. Il faut dire que neuf des dix enquêtes ouvertes depuis sa création ont été ou sont menées dans des pays africains. Lors du 26e sommet de l’Union africaine en janvier dernier, les chefs d’Etat africains ont d’ailleurs adopté une proposition kényane d’élaborer « une feuille de route pour un retrait de la CPI » pour les 34 pays du continent faisant partie de la Cour. Sur un tout autre front, une pétition qui risque de bouleverser l’histoire du monde entier est actuellement en circulation sur la toile. La pétition en question concerne le dépôt d’une plainte contre Sarkozy devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité. Les Clubs « Penser la France » ont décidé de réunir un collectif d’avocats français et étrangers en vue d’étudier un dépôt de plainte contre M. Nicolas Sarkozy devant la Cour Pénale Internationale. Les clubs vont saisir l’ensemble des parlementaires français d’une demande d’ouverture d’une procédure devant la Haute Cour conformément aux articles 67 et 68 du titre IX de la Constitution de la Vème République.

Voici donc les deux faits sur lesquels il serait intéressant de se pencher. D’un côté, l’attachement et la soumission des dirigeants de notre pays aux institutions internationales ne sont plus à démontrer. Pourtant leurs décisions, nous le savons, sont soumises aux intérêts de leurs plus gros contributeurs, ce qui n’est pas le cas de Madagascar. L’Afrique est en marche et demande à ses enfants d’enjamber le pas pour une réelle indépendance. De l’autre, à l’exemple de cette énième affaire de Sarkozy, il est important de voir et de comprendre dans quel intérêt qui fait quoi pour notre pays. Le dicton « on n’a rien sans rien » n’a jamais été plus vrai en ce 21ème siècle. Sans vouloir viser personne ni accuser qui que ce soit, ce sont là des sujets à méditer.

Ny Aina Rahaga

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