Le 71è anniversaire de la création de l’Organisation des Nations unies (Onu) a été célébré hier au ministère des Affaires étrangères Anosy. Une occasion pour les orateurs de préciser leurs positions face à la situation actuelle du pays ainsi que l’état des relations entre l’Onu et Madagascar.

Indirectement, la représentante résidente des systèmes des Nations unies à Madagascar a précisé hier sa position sur la situation politique actuelle du pays. Le numéro un du Pnud à Madagascar a une fois de plus rappelé les rôles joués par son organisme pour tirer la Grande île dans le processus de sortie de crise ainsi que la consolidation de la démocratie et de la paix.  Elle a déclaré que l’Onu est prête à aider la Grande île dans la recherche et ce, dans l’organisation matérielle et financière de la présidentielle 2018. Ceci équivaut à un refus de la communauté internationale face aux requêtes concernant le départ anticipé de l’actuel régime et l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.

Pour sa part, le Premier ministre Solonandrasana Olivier Mahafaly a soulevé l’importance des interventions des organes des nations unies dans les processus de développement de Madagascar. Parmi les résultats les plus importants, l’élaboration du plan national du développement (Pnd) grâce au programme Undaf. Actuellement, l’assistance aux populations dans le sud ainsi que l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base sont les priorités de l’Etat en partenariat avec les organes au sein de l’Onu.

La MAE refuse sa défaite

En marge de la célébration d’hier, la ministre des Affaires étrangères (MAE), Attalah Béatrice, a précisé, à la presse, ses points de vue par rapport au sommet du Comesa. Elle  refuse d’accepter que l’absence massive d’une dizaine de chefs d’Etat africains au dernier sommet du Comesa qui s’est déroulé à Antananarivo, la semaine dernière est un point faible du pays. Pour la MAE, la présence des vice-présidents était déjà une réussite technique puisque ces personnalités seraient de brillants  haut techniciens dans le domaine du commerce. Cette position du chef de la diplomatie malgache semblerait présager de nombreux chefs d’Etat aux abonnés absents pour le prochain du sommet de la francophonie. Les dirigeants de Madagascar ont déjà l’habitude de recevoir de simples techniciens et vice-présidents pour des événements censés avoir une portée internationale.

Dom