Le manque d’investissement dans la sécurité des piétons et des cyclistes contribue à la mort de millions de personnes. Pourtant, c’est une occasion manquée de contribuer à la lutte contre le changement climatique. En effet, le transport motorisé est responsable de 23% des émissions mondiales de CO2.  Et dire que 1,3 million de personnes meurent d’accidents de la circulation chaque année dont 49% sont des piétons, des cyclistes et des motocyclistes.  Parmi les pays où il est le plus dangereux de marcher et de faire du vélo, figurent quatre pays africains. Au Malawi, 66% des décès sur la route étaient des piétons et des cyclistes; au Kenya 61%; en Afrique du Sud 53%; en Zambie 49%; et au Népal 49%.Dans son rapport, le PNUE appelle les pays à investir au moins 20% de leurs budgets dans les infrastructures destinées aux piétons et aux cyclistes pour sauver des vies, réduire la pollution et les émissions de carbone qui augmentent de plus de 10% par an. Une recommandation qui touche de plein fouet Madagascar. Parce que tous les jours, que ce soit lu dans les journaux ou dans la rue, il y a des piétons renversés par les voitures, les bus ou bien même les motos. A côté de cela, les cyclistes non plus n’ont aucun droit, jusqu’à devoir rouler sur les trottoirs pour sauver leur vie.

Recueillis par S.K.