Soamahamanina. Rares sont ceux qui ne connaissent pas encore cette bourgade, nichée à 70 kilomètres de la Capitale, qui s’est rendue célèbre par la détermination dont sa population a fait preuve dans la défense d’une cause que d’aucuns prédisaient pourtant perdue d’avance, tant  le rapport de force  était loin de jouer en faveur des villageois.

Ce cas n’est malheureusement pas isolé car il se trouve que dans certaines contrées lointaines, des situations similaires, voire encore pires, existent mais, éloignement étant, elles sont complètement ignorées du grand public. C’est le cas à Bealanana, dans la partie septentrionale du pays, où des exploitants chinois, sans état d’âme et sous l’œil bienveillant d’autorités  à différents niveaux inconscientes ou complices, se livrent à des exploitations débridées dont les retombées, sur l’environnement et la vie quotidienne de la population, sont tout simplement dramatiques.

Des journalistes du mouvement pour la Liberté d’Expression (Mle) se sont rendus, il y a quelques jours, dans cette localité pour y mener des investigations, dont les résultats vous seront livrés demain dans ces colonnes. Un dossier qui ne sera que le prélude à d’autres tout aussi révélateurs…