Hier 26 octobre 2016, au DLC Anosy, s’est tenu une journée portes ouvertes organisée par la Centrale d’Achats de Médicaments Salama. C’est un rendez-vous adressé, aussi bien pour les professionnels que la population afin de discuter autour du thème : « Médicaments génériques et Système de Soins de Santé à Madagascar ». Cette rencontre a été réalisée à l’occasion de la célébration du 20^ème anniversaire de Salama. Le mot « Générique » a été appelé à être répétée souvent durant cette journée portes ouvertes. Mais son but a surtout été de convaincre que les médicaments génériques sont une alternative plus que rentable pour les pays en voie de développement comme Madagascar. En effet, ils sont 3 à 4 fois plus moins chers que les médicaments de spécialité. La question se pose pourtant s’ils sont tous aussi efficaces. Il est à rappeler qu’un médicament générique est un médicament, soi-disant identique ou bio équivalent à celui d’une marque mais produit et vendu sous sa dénomination commune internationale. Il paraît même qu’il a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs que le médicament original. On peut donc, à juste titre, se demander pourquoi il est moins cher.

Inefficacité

Même si tout cela est vrai, les usagers s’accordent à dire que les médicaments génériques sont moins efficaces que les médicaments spécialisés. Ils sont d’ailleurs moins chers que ces derniers, mais le temps de guérison est plus long et à long terme, et les dépenses pourraient s’avérer être les mêmes. Quelquefois, ce sont ces mêmes médicaments génériques qui sont à la source d’autres maladies touchant le foie ou l’estomac. Certains professeurs préconisent même, dès lors qu’une maladie est spécifique, de ne pas avoir recours à ces médicaments. Ce sont toutes des situations qui portent à dire que les médicaments génériques sont loin d’être une bonne alternative, à moins que le ménage n’ait vraiment pas de quoi s’offrir mieux. Quoi qu’il en soit, tous ceux qui étaient présents lors de cette journée portes ouvertes ne seront plus profanes aux « médicaments génériques ». Ils auront donc de quoi choisir, à l’avenir, la bonne option pour eux et leurs entourages.

Seheno Kely