Délestage – Panique en haut lieu
Panique en haut lieu, plusieurs réunions en hauts lieux se sont tenues cette semaine pour la recherche de solutions au délestage. Selon les résolutions prises, la Jirama doit impérativement améliorer sa gestion. En effet, actuellement, cette société d’Etat ne recouvre que 60% de sa facturation (environ 50 milliards d’Ariary par mois, sur une facturation de 80 milliards d’Ariary). « Si le taux de recouvrement passerait à 90%, la Jirama ferait une recette additionnelle de 25 milliards d’Ariary par mois, soit 300 milliards en une année, un chiffre qui est équivalent aux interventions financières accordées annuellement par l’Etat », indique le Dg du Trésor Public, Pierre Jean Feno. Afin d’améliorer ses recettes, la Jirama s’est engagé à améliorer son taux de recouvrement, le faisant passer de 60% à 70%. Cela va générer un gain mensuel de 10 milliards Ariary de plus, soit 120 milliards Ariary par an. En 2017, de nouvelles centrales fonctionnant au fioul lourd seront opérationnelles. Pour l’heure, l’Etat a octroyé à la Jirama une allocation supplémentaire de 40 milliards d’Ariary, pour réduire immédiatement le délestage, en attendant les résultats des autres efforts entrepris par la société d’Etat, au niveau de la réduction des coûts et de l’amélioration des recettes.
Situation financière insoutenable
Les problèmes financiers de la Jirama se situent au niveau de son équilibre opérationnel entre les recettes et les dépenses. Concernant les dépenses, l’utilisation de gasoil dans les centrales thermiques expose la Jirama à des risques de démarques inconnues, le gasoil étant un produit de grande consommation. L’indexation du prix d’achat du carburant à la fluctuation du prix du platts sur le marché international, ainsi que sur le cours du dollar américain, par rapport à l’Ariary, engendre des charges supplémentaires évaluées à 120 milliards d’Ariary, au titre de l’exercice 2016. Du côté des recettes, le manque à gagner est non négligeable. Seulement 65% de la production de la Jirama sont facturés, et les 35% restants constituent des pertes techniques et non techniques. Entendant par pertes non techniques, celles qui, de l’ordre de 20%, sont liées principalement aux branchements illicites. En outre, sur la production facturée, seulement 60% sont recouvrés. Avec une telle situation, aucune société ne pourrait survivre. En 2015, l’intervention financière de l’Etat pour la Jirama s’élevait à 320 milliards d’Ariary.
Interventions de l’Etat actionnaire
En 2015, l’intervention financière de l’Etat pour la Jirama s’élevait à 320 milliards d’Ariary. Cette année, la loi de finances initiale a prévu une contribution de 240 milliards d’Ariary. Ainsi, la loi de finances rectificative 2016 a porté ce montant à 300 milliards d’Ariary. Une évaluation faite en septembre a indiqué un gap additionnel causé principalement par la hausse du prix d’achat de carburant de la Jirama. Ce qui a encore amené l’Etat à octroyer une intervention supplémentaire de 40 milliards d’Ariary. Pour le Dg du Trésor, Pierre Jean Feno, les contrats d’achat de carburant établis par la Jirama avec ses fournisseurs nécessitent des améliorations. La Jirama doit réduire ses coûts et faire des actions de recouvrement au niveau de ses clients du secteur public et du secteur privé. Actuellement, les impayés du secteur public effectivement rapprochés avec les départements concernés se chiffrent à 70 milliards d’Ariary, dont 45 milliards d’Ariary concernent le Budget Général de l’Etat. Les interventions financières de l’Etat pour la Jirama, depuis 2012, se chiffrent actuellement à plus de 1500 milliards d’Ariary. En comparaison avec la dette du secteur public à son encontre, que la Jirama estime à plus de 500 milliards d’Ariary, ces interventions financières couvriraient largement ce qui lui est dû.
Recueillis par FR
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