Tel est pris …
Voici qu’on entame officiellement le mois de novembre après une courte pause, pour certains plus que d’autres, durant le mardi férié d’hier. Plaidons une dernière fois la cause de ce dernier jour du lundi 31 octobre où les tenants du pouvoir auraient pu accorder un répit à la population malgache mais ne l’ont pas fait. Il s’agissait de la dernière occasion de cette année que ces derniers pouvaient ponter mais comme depuis qu’ils sont à la tête du pays, jamais il n’y a eu de pont. Et ça n’allait sûrement pas être cette fois-là qu’ils allaient choisir cette option. Nous nous devons aujourd’hui de plaider cette cause car cette année, la fête nationale était déjà tombée un dimanche, idem pour toutes celles qui s’en sont suivies. Et dans un avenir proche, on sait déjà que le jour de noël tombera un dimanche, ce qui signifiera que le lendemain de noël de cette année, les Malgaches iront encore travailler. Et le jour de l’an sera un dimanche, ce qui signifiera encore qu’avant même minuit, le champagne et tous les confettis, il faudra penser à aller dormir pour être en forme le premier lundi de l’an. Aussi, le régime aurait pu considérer ce besoin de pause de la population. Non pas que l’on soit fainéant, loin de là, mais c’est aussi que le mois de novembre risque d’être chargé en préparatif de ce 16ème sommet de la Francophonie tant attendu.
On se rappelle la déferlante qu’a provoqué la déclaration du président zimbabwéen lors de son arrivée à Ivato pour assister au sommet du Comesa. Et qu’il l’ait réellement dit ou pas, cette phrase « ça ne sert à rien de m’accueillir avec ces belles organisations tant que le peuple vit dans la merde » raisonne encore dans la mémoire des citoyens malgaches à l’approche de l’arrivée des prochains invités internationaux du pays. Officiellement, 20 chefs d’Etats ont été annoncé comme ayant confirmé leur participation à ce sommet. En termes de priorité, ou juste une question de bon sens, les dirigeants actuels devraient s’employer à ce que personne ne puisse plus faire ce genre de remarque. Non, il ne s’agira point de museler les invités mais de bien faire ce qui doit être fait et surtout vis-à-vis du peuple qui les a élus et portés à leurs rangs. Pourtant, il n’est pas possible de réaliser un miracle pareil que de sortir les 92% des 23 millions de malgaches de la misère en un peu moins de quatre semaines. Redresser un pays enseveli dans la pauvreté, plongé dans le noir, gangréné par la corruption et miné par les trafics en tout genre dans un délai aussi court relèverait d’un travail de titan. Le fait est qu’ils ne le sont pas, ils le seraient avec le peuple, mais le peuple ne compte pas dans cette histoire.
« Madagascar : Un sommet de la Francophonie sans associer la population » titre AfricTelegraph le 29 octobre dernier. En continuant « tout le monde reste à la maison, ainsi en a décidé les organisateurs du sommet de la Francophonie tant attendu (par certains) qui survient dans un mois exactement. Apparemment, la population ne sera pas associée aux festivités. ». Voici quelques lignes de cet article et qui travaille des propos que nous avons-nous aussi relaté il y a quelques temps, sinon en même temps qu’eux : « Le régime avance comme raison : les gens sont invités à rester à la maison pour permettre aux délégués étrangers d’évoluer sans contrainte en ville comme en rase campagne. En plus des mesures draconiennes vont être prises pour inciter ou obliger les gens à se barricader chez eux. L’intention des organisateurs est de faire de la capitale une ville morte. Car les rues, les avenues et les places publiques étant libérées au bénéfice des délégués étrangers, ce serait ainsi le cadre idéal pour un déroulement sans accrocs du sommet de la Francophonie. Première mesure : l’enseignement est suspendu et les classes vont vaquer avant et pendant le sommet. Selon le ministre malgache de l’Education nationale, Paul Rabary, de cette manière les embouteillages n’auront pas lieu. Le comité d’organisation du sommet de la Francophonie envisage même des jours chômés pour les travailleurs, de réglementer la circulation des troupeaux, des charrettes, des chars à bras et même des piétons. Bref, tout comme leurs enfants, les parents seront enfermés chez eux au moyen d’un décret créant des jours fériés, chômés et payés. En voulant cacher la vraie image du pays, les délégués étrangers de tous rangs, intéressés par le fameux peuplement de Madagascar qui tient à la fois de l’Asie et de l’Afrique, ne vont-ils pas se plaindre ? Certainement ».
En clair, il n’y aura rien de changé par rapport au sommet du Comesa et pour laquelle les dirigeants ont reçu cette claque de Mugabe. Au moins, si ces jours sont chômés, le régime aura le mérite de s’être rattraper concernant son avarice en laissant se reposer les malgaches. Mais si les malgaches à leurs tours n’acceptaient pas cela ? Tel est pris ….
Ny Aina Rahaga
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