Le suicide d’un père de famille a été enregistré le dimanche 30 octobre 2016. C’était dans la ville d’Antsirabe dans un hôpital de la région. Le suicidant est venu sur les lieux en compagnie de sa femme qui allait bientôt donner naissance à leur quatrième enfant. Rien n’avait indiqué l’action malheureuse qui allait suivre au cours de la journée. Une complication est pourtant survenue au moment de l’opération. Les parents étaient ensuite comme  « possédés », d’après la description des témoins oculaires. Chacun voulant à tout prix retrouver l’être qu’ils avaient l’intention d’accueillir quelques heures plus tôt. En effet, d’après les informations reçues, le bébé n’a pu être sauvé d’où le désespoir total de ce père de famille.

Traumatisme

Le couple est arrivé à l’hôpital en question, de très bon matin, après que la jeune femme a perdu les eaux, indiquant ainsi l’arrivée imminente du nouveau-né. Au cours de l’accouchement, les médecins étaient dans l’obligation de procéder à une césarienne. L’enfant n’a pourtant pas pu être sauvé, il est décédé. De son côté la jeune femme, déjà mère de  trois autres enfants, est devenue hystérique. Celle-ci avait effectivement retiré les sérums, et sparadraps sur la plaie pour pouvoir errer aisément dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de son enfant. Aidée plus tard par le père de ses enfants. Le couple avait clamé haut et fort avoir affaire à des kidnappeurs d’enfants dans ledit hôpital et qu’ils voulaient reprendre leur bébé. Le mari tombe à un moment entrainant une foulure au bras de l’un de ses enfants, qu’il tenait dans ses bras. Peu après, celui-ci est rentré chez lui avec le petit blessé. Cependant, le désespoir a pris le dessus après la perte du quatrième enfant et ayant également entrainé le suicide du pauvre homme. Le traumatisme face à la perte d’un enfant peut toucher tout aussi bien l’homme que la femme. Il est vrai qu’en général, les cas de ce genre s’appliquent particulièrement à la mère qui vient de garder le fœtus dans son ventre, mais il existe parfois des maris beaucoup plus concernés par leur enfant que les autres. En tout cas, le pauvre homme laisse derrière lui, une mère déplorée ainsi que trois autres enfants, dont l’un a été soigné dans l’hôpital à cause de sa foulure au  bras. Ce sont les voisins qui ont ramené le corps du défunt et de son enfant sur une charrette jusqu’à l’hôpital.

Athanase