Il est difficile de savoir si la capitale a ou non un plan d’urbanisation bien déterminé lorsqu’on voit l’aspect général de la vile. D’ailleurs, 70% des constructions d’Antananarivo sont illégales, ou ne suivent pas les normes établies. A l’occasion de la Journée internationale des villes célébrée à l’Hôtel de ville Analakely, plusieurs nouvelles mesures ont été déclarées et seront mises en œuvre avec l’Onu Habitat. Et d’après le Directeur général de l’aménagement du territoire, plus aucun bidonville ne sera détruit à partir de maintenant. Cela est dû au fait qu’ils recouvrent désormais une trop grande partie des villes. Désormais, les préoccupations seront à l’amélioration des conditions de vie de la population vivant dans ces lieux. Manarintsoa Est, Manarintsoa centre, Manaritsoa Anatihazo et Andavamamba seront les fokontany prioritaires de cette action. Il reste à savoir si ces bidonvilles, qui ne seront pas détruits, vont rester tels qu’ils sont, c’est-à-dire une tâche dans le paysage urbain où des améliorations au niveau des constructions seront aussi au programme à part celles des conditions de vie. Pour l’instant, les activités que l’on se propose de faire seront la mise en place de lieux consacrés à l’hygiène, l’installation de l’électricité, la consolidation du projet Rf2 et la sécurisation foncière. En plus de cela, d’après les statistiques, en 2045, plus de la moitié de la population malagasy auront rejoint les grandes villes pour y vivre. Et bien sûr, il leur faudra aussi un lieu décent. Ce qui explique l’urgence de la mise en place d’un plan d’action efficace et effectif. D’après le représentant de la Commune urbaine d’Antananarivo, Randrianarisoa Olivier, il est normal que le cas des grandes villes soit considéré plus en détails. En particulier Antananarivo, puisqu’elle est le passage obligé de tous les visiteurs et reste la vitrine du reste du pays. Les bidonvilles foisonnent un peu partout, et il est de la plus haute importance d’améliorer ces lieux qui abritent beaucoup de vies. A rappeler qu’aujourd’hui encore 12% de la population défèque encore dans les rues ou dans la nature. Et rien que pour la réalisation de cette action, la Cua aurait à mobiliser près de 6,412 milliards d’ariary.

Seheno Kely