Parce que le 8 novembre jour de l’élection présidentielle américaine passera avant le 22 novembre jour de démarrage du 16^ème sommet de la Francophonie. De plus, on pourrait parier sur le fait que plus de malgaches sont intéressés par l’élection au pays de l’oncle Sam que par ce rendez-vous de la Francophonie pour lequel les tenants du pouvoir se démènent tant. Bien plus proche encore que les échéances de 2018 pour lesquelles de nombreuses personnalités politiques malgaches sont attendues. Certains ont déjà déclaré qu’ils essaieraient de tenter un come-back au pouvoir et se montrent déjà très confiants, d’autres malgré un retour au pays sans gros sabots préfèrent réserver la surprise. Pour l’instant, les élections américaines sont les seuls faits intéressants du moment, vu que même pour les manifestations de Soamahamanina, on demande leur suspension pour l’heure, sans pour autant libérer les détenus. La préparation de la Francophonie se déroule « comme prévu » et de ce fait, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes dans ce cas, sauf aux Etats-Unis où à 6 jours des élections, les sondages s’inversent encore et le Fbi, pour une fois comme dans les films, y jouent un rôle considérable. A travers la presse mondiale, voici donc le début sans doute d’un chamboulement qui va non seulement changer le visage de l’Amérique mais aussi du monde entier.

A moins d’une semaine du vote pour l’élection présidentielle américaine, rien n’est encore joué. Selon un dernier sondage, le candidat républicain Donald Trump serait gagnant dans un match très serré contre sa rivale démocrate, Hillary Clinton. Il avait toujours critiqué les sondages mais ce mardi 1er novembre, pour la première fois en six mois, le candidat républicain Donald Trump a été crédité d’un point d’avance. Alors il accentue le thème porteur des accusations de malhonnêteté contre sa rivale Hillary Clinton. Le recul de la candidate démocrate est lié à un rebondissement dans l’affaire des e-mails. Cette affaire des emails la voici : à dix jours du scrutin pour l’élection présidentielle américaine, le FBI a relancé l’enquête sur la messagerie privée d’Hillary Clinton. L’usage frauduleux de la messagerie par la candidate remonte au mois de janvier 2009, lorsqu’Hillary Clinton arrive au département d’Etat américain. Elle décide de continuer à utiliser son adresse mail personnelle plutôt que la messagerie officielle de l’administration qui est mise à sa disposition. Cet usage est totalement interdit par la loi fédérale, qui instaure que les correspondances officielles soient entièrement conservées. L’utilisation du compte personnel d’Hillary Clinton n’aurait probablement jamais été découverte sans l’attaque du consulat américain de Benghazi, en Libye, en septembre 2012. L’enquête, qui démarre en mai 2014, veut établir la responsabilité d’Hillary Clinton alors à la tête du département d’Etat. Une commission du Congrès va analyser les courriels échangés entre cette dernière et ses conseillers pendant la période de l’attaque. C’est alors qu’elle apprend l’existence de cette adresse personnelle. Hillary Clinton sera, à la fin de l’année 2014, obligée de fournir plus de 30.000 courriels reçus et échangés par ce biais. Pourtant, l’affaire des emails d’Hillary Clinton masque les dernières affaires de la campagne. Que ce soit dans le camp Trump ou dans le camp Clinton, des dossiers embarrassants surgissent, mais la presse est focalisée sur le FBI, et ce qui aurait pu faire les titres la semaine dernière est passé presque inaperçu. Par exemple, la présidente intérimaire du parti démocrate, Donna Brazile, vient de perdre son poste de commentatrice sur le réseau CNN à cause d’un email révélé par WikiLeaks.

La réduction de l’écart séparant les deux principaux candidats à l’élection présidentielle, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, a débouché mardi 1er novembre sur un nouveau durcissement de leurs discours. Clinton a estimé que l’élection du milliardaire poserait un problème de sécurité. « Imaginez que ses conseillers aient peur de lui dire ce qu’il ne veut pas entendre, luttant contre son incapacité légendaire à se concentrer pour définir des choix de vie et de mort trop complexes pour être réduits à un seul tweet », a déclaré Clinton lundi dans l’Ohio, « imaginez-le nous plongeant dans une guerre parce que quelqu’un aura touché sa susceptibilité ». De son côté, Trump a mis en garde contre l’interminable crise institutionnelle que provoquerait selon lui l’élection de Mme Clinton. « Elle se retrouverait sous le coup d’une enquête criminelle et serait sans doute passible d’un procès criminel », a-t-il assuré en Pennsylvanie, dans une allusion à la nouvelle enquête du FBI liée à son utilisation discrétionnaire d’un serveur privé pendant ses années passées à la tête de la diplomatie américaine. Certains dossiers qui restent jusqu’alors en suspens pourraient dans les prochains jours entacher encore plus ces élections du pays de la liberté. Self-Learning, car la seule chose que ces dernies nous apprennent pour l’instant, c’est que leur monde est sens dessus dessous.

Ny Aina Rahaga