Culture sur brûlis – Une menace sur la population malgache
Les défrichements avec brûlis (tavy) ainsi que les feux de végétation (feux de brousse) restent la cause principale de la dégradation actuelle du pays. Une politique répressive avait d’ailleurs été appliquée, lors de la promulgation de la loi n°97-017 portant révision sur la législation forestière, le 8 août 1997. Toutefois, les pratiques inconsidérées de la culture sur brûlis s’effectuent encore plus à l’heure actuelle. La preuve, plusieurs habitations ont été victimes des incendies causés par les pratiquants de « tavy » et feux de brousse durant ces derniers mois. Le mardi 1er novembre 2016, six sinistres de ce genre ont été constatés sur la flore de la route nationale n°2 reliant Antananarivo à la ville de Toamasina. Cela en l’espace de seulement 1 heure de temps. Le premier avait été déclenché pas loin d’Antsapanana au bord de la route. Les quelques personnes qui habitaient les environs étaient quelque peu paniquées et ne savaient quoi faire pour éteindre le feu, avant qu’il ne se propage sur leurs maisons. Les cinq autres se trouvaient en pleine forêt où l’on ne pouvait rien faire d’autre à part constater les faits.
Facteur de la pauvreté
L’application de la loi forestière à Madagascar stagne de plus en plus, sans que les autorités responsables de l’environnement ne pensent à lever le petit doigt pour changer les choses. Pourtant, les cultures sur brûlis restent un problème majeur, voire une menace pour l’environnement ainsi que pour la population malgache. Depuis des années maintenant, l’île verte a la réputation d’avoir totalement virée au rouge. Au noir même si l’on approche ses terres de plus près. Comme c’est le cas de plusieurs kilomètres avant d’arriver dans la ville de Brickaville. La population ne sait plus ce que c’est que de protéger les plantes, et aucune sensibilisation à ce sujet n’émane des autorités malgaches. On parle de « lutte » contre le tavy et les feux de brousse, mais pour lutter contre une chose il faut au moins se manifester pour cela. Ceci dit, les cultures sur brûlis ne sont pas les seules pratiques à déplorer dans le pays. La présence des tas de déchets dans les coins de rue prouve également l’inconscience des habitants et l’incompétence de leurs soi-disant dirigeants. Certes, la faute émane des deux côtés, pourtant l’exemple est censé venir d’en haut. Après, il est normal que des inondations arrivent rapidement dans les rues, durant la saison des pluies et que les fruits et légumes se font de plus en plus rares. Et plus chers ! Voilà un autre facteur de la pauvreté de Madagascar qui n’est pas prêt de changer de sitôt.
Athanase
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