Cette année a été organisée la première édition des « Prix Jeunesse de la Francophonie 35<35 », qui récompense des jeunes francophones âgés de 18 à 35 ans ayant réalisé des actions exceptionnelles au cours de l’année 2016. La cérémonie de remise des récompenses à 35 jeunes francophones du monde s’est déroulée le samedi 29 octobre dernier à Abidjan. Madagascar, pays hôte du XVIème Sommet de la Francophonie dans quelques jours, a brillé par l’absence de jeunes récompensés, alors que la majorité des 35 prix distribués ont été raflés par des jeunes francophones africains. Le « Super prix du Jeune Francophone » de l’année de la première édition des « Prix Jeunesse de la Francophonie 35<35 » a été à un jeune d’origine tchadienne, Didier Lalaye, qui avait déjà été récompensé dans la catégorie « Entrepreneuriat Social » avec son projet « Dépistage et prise en charge de la bilharziose dans les villages tchadiens ».

Nombreux jeunes malgaches exceptionnels
Cette année 2016 a été marquée par le sacre de plusieurs jeunes malgaches sur le plan international. Le plus récent est Tahina Randriarimanana, jeune entrepreneur de 22 ans qui a remporté le titre de meilleur entrepreneur d’Afrique de l’Anzisha Prize 2016 grâce à l’innovation de sa société dénommée « Fiombonana ». A citer également Domoina Ratovozanany, une jeune activiste environnementale qui a remporté en mars dernier le Prix du public de l’édition 2016 d’Innov’Ecolo, programme d’accélérateur international francophone. D’ailleurs, ce prix du public qu’elle a reçu a été décerné par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). A mentionner également la gamme de sacs à main « Nomad – Solar bag », faite à partir de fibres naturelles et pouvant recharger les téléphones mobiles à l’énergie solaire. Lancée par une jeune startupper malgache, Nomad – Solar bag a acquis une renommée mondiale suite à la réception d’un prix spécial lors de l’édition 2016 du Forum international des jeunes sur l’emploi vert (FIJEV). L’absence de jeunes malgaches primés lors des «  Jeunesse de la Francophonie 35<35 » s’explique par le fait que les candidats devaient être nominés par des institutions ou organismes, notamment de leurs pays. Cette première édition ayant juste reçu un peu plus de 200 candidatures provenant de vingt-six pays, si l’un de ces trois jeunes sus mentionnés ou d’autres jeunes malgaches tout aussi brillants avaient été nominés, Madagascar aurait certainement remporté au moins un prix sur les 35 décernés. Force est de constater que les dirigeants malgaches, surtout les organisateurs du Sommet de la Francophonie, se désintéressent complètement des actualités dans le pays et se contentent de suivre un plan d’action.

Dom