Après le tabassage digne du bagne de Guantanamo d’un sergent de l’armée et de sa femme enceinte de 8 mois, ainsi que le décès de « Ramamany », revoilà les agents de la police municipale de la Cua qui deviennent de plus en plus enragés. Hier vers 11h15, une marchande a été victime de la violence de ces derniers dont la conclusion première du médecin qui l’a prise en charge, est … effarante !

Aucune réponse verbale, ni oculaire ni motrice ! Tel est le premier résultat obtenu par le médecin qui a ausculté la victime. Cela veut tout simplement dire que la marchande s’est trouvée dans le coma, qu’elle ne peut émettre un quelconque son venant de sa bouche ou même un mouvement de tête pour signifier une compréhension. L’organe de la vision aussi a répondu par le négatif si tous les muscles du corps n’ont émis aucun signe d’activité. Pire, il lui a fallu procéder à un massage cardiaque parce que le cœur a cessé de battre, a confirmé le médecin au micro d’une journaliste. En arrivant chez ce dernier, il a constaté une femme portée sur le dos d’une autre personne donc incapable de marcher, et complètement inconsciente.
Selon une autre marchande, c’est l’œuvre des agents de la police municipale qui n’y sont pas ainsi aller  de main morte et apparemment, prêts même à provoquer la … mort des commerçants exerçant leurs activités sur les trottoirs.

4 fois plus puissant
Vers 11h du matin hier, ces agents se sont rués comme des vautours sur les marchands se trouvant du côté de la rue Andrianampoinimerina à Analakely et c’est du côté de l’Epp Analakely que ce drame s’est produit. « Un des agents de la police municipale a utilisé un matrax – ndlr : matraque électrique qui peut aller jusqu’à 8 millions volts, destiné à neutraliser les malfaiteurs les plus violents et instables – l’a appuyée sur sa nuque et cette femme a réussi à faire quelques pas de plus avant de s’écrouler complètement », a déclaré la même marchande. Pour les observateurs, cela peut vouloir dire une intention réelle de tuer et du coup, ces derniers souhaitent connaître réellement le voltage de l’engin utilisé. On sait qu’un simple contact du shocker électrique paralyseur mettra immédiatement l’adversaire hors d’état de nuire car le choc d’une matraque électrique est 4 fois plus puissant que le fait de mettre les doigts dans une prise de courant.
Bref, certains agents de la police municipale, qui n’ont pas le droit de porter des armes à feu, sont devenus comme des enragés qui ne pensent qu’à … taper ! Du coup, les habitants de la Capitale mais aussi toute la population attendent avec impatience la réaction du maire de la Capitale et de son premier adjoint, plutôt prompts à lancer des menaces contre les habitants, contre la presse et contre les militaires, dernièrement, qu’à gérer une ville qui, plus est, la Capitale de Madagascar.

Vladimir Ilitch