Des étudiants de l’université de Mahajanga menacent de faire la grève en début de la semaine prochaine. Ils réclament le payement de 5 mois d’arriérés des bourses d’études. En effet, ces universitaires n’auraient pas reçu leurs bourses depuis le mois de juin. Cette fois-ci, ils jugent que la manifestation est  leur dernière option pour que les responsables trouvent des solutions.

Ce n’est pas la première fois que l’Université de Mahajanga est secouée par ce genre de problème. Presque tous les trimestres, une partie des étudiants font la  grève pour montrer leur contestation face au  retard de payement de leur dû qui devant être versé par les ministères concernés.

Pourtant la tenue d’une grève estudiantine, à 10 jours de l’ouverture de l’accueil du sommet de la francophonie, se présente comme un risque grave pour les dirigeants qui font tout pour imposer l’apaisement politique et la stabilité du pouvoir. Un simple dérapage durant cette manifestation des universitaires risquent de chambouler l’ordre social pendant l’accueil du sommet de la francophonie.  Ce derniers temps, des dérives de la part de différentes entités et classe sociale tendent à se transformer en véritable scandale. Il s’agit, par exemple, des révoltes sociales sous forme de vindicte populaire à Manajary et Sambava, le face à face entre des militaires et policiers municipaux à Analakely, …

En ce moment où l’exaspération de la population atteint son comble, un simple dérapage de cette menace de grève à Mahajanga risque de se transformer en une explosion sociale qui fera tache d’huile  dans d’autres régions. Reste à savoir si les responsables de l’université vont trouver les moyens nécessaires pour désamorcer cette grève. Il suffit tout simplement de payer les 5 moins d’arriérés de bourses d’études. Facile à dire mais logiquement réalisable.

Dom