Nuit Malgache – Quand l’Ifm se transforme en un laboratoire d’art
Qu’est ce que l’art. C’est sans doute une des questions les plus fâcheuses, les plus débattues et les plus discutées de toute l’histoire de la pensée. Certains disent que l’art est la tentative de créer des formes plaisantes tandis que d’autres affirment que c’est l’organisation d’impressions sensorielles permettant à l’artiste d’exprimer sa sensibilité et de communiquer à son public un sens des valeurs qui peuvent changer sa vie. Pourtant, l’art s’est tout simplement défini en union et partage vendredi dernier durant l’évènement « Nuit Malgache » qui s’est déroulé à l’Institut français de Madagascar. Cet endroit s’est transformé pour l’occasion en un vrai laboratoire d’art. Se questionner sur l’identité des artistes malgaches a donné naissance à une grande manifestation ayant réussi à réunir une centaine de personnes, passionnées d’art en général. Puisque plusieurs artistes ont animé la soirée, tout le monde a eu sa part du gâteau. Seulement à l’entrée de l’Ifm, une discothèque en plein air a accueilli le public. Les grands tubes en vogue du moment étaient balancés par le disque-jockey pour faire vibrer les jeunes. A l’intérieur, les shows se suivaient mais ne ressemblaient pas. Théâtre, musique, cinéma, danse ou tout simplement discussion entre les amateurs d’arts et les artistes… le programme était chargé. Pendant que Géraldine Leong Sang et sa troupe se questionnent sur leur identité, Rijasolo expose ses photos prises dans le Sud. Christiane Ramanantsoa, de son côté, a présenté« Vent du sud, vent du nord », une pièce théâtrale où trois générations de femmes malgaches étaient exposées. « Matriarchie », porté par Henri Randrianerenana a illustré notre attachement à notre terre-mère. Les beaux mots de Môssieur Njo et de Rina Ralay-Ranaivo ont laissé place aux réflexions. En tout cas, c’était une soirée qui a réuni des artistes de différents univers et a permis a beaucoup de personnes de s’amuser… jusqu’à minuit.
T.A.