Un scootériste est décédé sur le coup tandis que deux autres ont été admis dans un hôpital de la Capitale. Encore une fois, les « sprinters » et les fous au volant provoquent la mort et des dégâts importants sont constatés, comme c’était le cas aux  67ha, hier.

Ces dernières années, ce type de véhicule utilitaire en Europe mais transformés pour transporter des passagers dans notre pays, fait souvent la « Une » en semant la mort. Il est à rappeler qu’il y a quelques mois, un « Renault sprinter » ramenant des élèves d’une école sise à Ambohimanarina a fait un grave accident et on a dénombré une dizaine de morts dont des enfants jumeaux de 6 et 9 ans. Plusieurs fois aussi, les spécialistes ont avancé l’incapacité intellectuelle des conducteurs à comprendre et à maîtriser ce type de véhicule, notamment lorsqu’il est transformé. Pour le cas d’hier, le « sprinter » a roulé vite même à l’approche de l’entrée de la ville d’Arivonimamo. Il faut savoir que la route est divisée en deux dont la première débouche sur le centre-ville de ce district et la deuxième continue de suite sur la Rn1. Par contre, des habitations ainsi que le camp de la gendarmerie se trouvent le long de cette route à ce niveau où elle se scinde en deux. En principe donc, on lève le pied quand on approche d’une agglomération d’autant que le déplacement de toutes sortes de voitures et de piétons devient plus dense.

As du volant
Apparemment, le conducteur du véhicule en question ne l’a pas compris. Ainsi, trois motos ont été fauchées par la voiture d’une coopérative reliant exclusivement la Capitale de Madagascar et Tsiroanomandidy, la capitale de la Région du Bongolova. Le premier est un scooter conduit par un gendarme et ce dernier se trouve actuellement dans un hôpital à Antananarivo. Le deuxième serait un délégué d’une commune rurale située dans le district d’Arivonimamo et est décédé sur le coup tandis que pour le troisième « deux-roues », le conducteur a échappé de peu à la mort mais admis en soin intensif dans la Capitale.
En un mot, on aurait bien pu éviter l’accident, seulement, certains conducteurs s’estiment être des « as » du volant et ne veulent, en aucun cas, tenir compte des paramètres permettant un déplacement plus sécurisé. Pour ce cas d’Arivonimamo, le chauffeur ira sûrement connaître les affres de la geôle puisqu’il y a mort d’homme, et ce, sans compter les dépenses faramineuses imprévues pour le soin des blessés et l’enterrement du décédé, mais aussi les dommages qui seront exigés par la Justice.

J.L.R