Cua – Affaire de tabassage – « Anticipation » sur les prochaines décisions de la Justice !
Les dirigeants de la Commune urbaine d’Antananarivo préparent l’esprit des habitants sur les prochaines décisions du Parquet d’Antananarivo concernant l’affaire de tabassage d’un militaire et de sa femme enceinte de plus de 8 mois. Ces derniers ont fait appel à la presse pour véhiculer leurs points de vue qui se résume en un seul mot : « pas fautifs ! »
34 agents de la police municipale de la Cua ont fait l’objet d’enquête judiciaire à la Brigade de la gendarmerie de Tana-Ville depuis la semaine dernière et bientôt, ils seront déférés au Parquet d’Antananarivo. L’affaire concerne le tabassage d’un sergent de la Base aérienne tactique (Batac) ainsi que de sa femme enceinte de plus de 8 mois, et par la suite, c’est une armada de militaires qui ont fait le déplacement à l’Hôtel de ville d’Analakely pour libérer leur frère d’armes et réclamer justice. C’était dans l’après-midi du mercredi 9 novembre dernier et il a fallu l’intervention des hauts responsables de l’Etat-major général de l’armée, accompagnés d’autres responsables de la police nationale, de la gendarmerie nationale et de l’Emmorég pour calmer la colère des militaires. Pour les dirigeants actuels de la Cua, il s’agit tout simplement d’…
« Assaut » du site, selon le premier adjoint au maire tout en insistant sur le fait que les agents de la police municipale n’ont fait aucune faute. Rappelons que le tabassage en question s’est passé, dans un premier temps, devant des milliers de témoins : des piétons, des marchands mais aussi des badauds, puis s’est poursuivi dans le camion qui a servi à transporter le militaire ainsi que sa femme.
Bouc émissaire
En tout cas, la presse, les photographes amateurs et les passants de la rue Andrianampoinimerina ont fait le constat visuel, ce soir-là, d’un militaire sérieusement amoché sur le visage et des traces de coups sur une partie du corps du sergent de l’armée. Par contre, la presse n’est pas au courant du diagnostic médical de la victime mais beaucoup estiment que l’acte peut être qualifié de coups et blessures volontaires, selon le jargon de la Justice. Et dans cette optique, tous ont compris les manœuvres médiatiques du staff de Lalao Ravalomanana qui, lors du point de presse en question, a fait appel à un spécialiste des droits de l’homme ! Apparemment, cela sent le roussi d’autant que ces hauts cadres de la Cua ne peuvent pas, cette fois-ci, fuir leurs responsabilités pour la simple raison qu’ils sont les donneurs d’ordre. En tout cas, on sait que les agents de la police municipale ne veulent pas être le bouc émissaire d’une politique qualifiée par ces derniers de …
« maloto », et par conséquent, plonger parce qu’ils ont exécuté à la lettre les ordres.
Pour les victimes ainsi que pour les observateurs dont les militaires de l’Armée, la démonstration est un peu trop tirée par les cheveux. L’objectif de la Cua est ainsi de préparer le terrain pour que la Justice ne soit pas tentée de frapper fort et de donner l’exemple, d’autant que la relation entre les deux institutions reste des plus médiocres.
Vladimir Ilitch
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







