Prc-élec – La loi des réformes sous peu
L’atelier de lancement du Programme de révision du cadre juridique du secteur électricité à Madagascar (Prc-élec) a débuté hier au Dlc Anosy. Il s’agit d’un atelier piloté par l’Office de régulation de l’électricité (Ore) qui servira à mettre à jour la loi 98-032 du 20 janvier 1999 portant réforme du secteur électricité à Madagascar, la loi cadre du secteur jusqu’à maintenant. La promulgation de la Nouvelle politique de l’énergie (Npe) par le régime actuel, en 2015, a en effet rendu vétuste cette loi cadre et, de ce fait, la nécessité de sa révision. D’où le Prc-élec qui a, semble-t-il, fait l’objet d’une convention tripartite conclue entre le ministère de l’énergie et des hydrocarbures, l’Ore et la Giz qui est l’agence de coopération internationale allemande pour le développement. Pour mener à bien cette réforme, une enquête à dimension nationale visant à établir un bilan de 16 ans d’utilisation de la loi 98-032 a été faite. 16 localités réparties dans tout Madagascar ont été visées par ces enquêtes effectuées au niveau de tous les acteurs du secteur électricité, dont les institutions, les opérateurs, les autorités locales mais également les usagers. Il en est ressorti que le problème n’est pas la loi en soi mais sa vulgarisation. Par ailleurs, les lacunes présentées par les dispositions liées à l’électrification rurale et par le recours aux énergies renouvelables sont manifestes. Aussi, compte tenu de l’évolution des technologies et de la demande en électricité à Madagascar mais aussi face au besoin d’attirer les investisseurs pour booster le secteur, la nouvelle loi sera une loi des réformes qui prendra en compte la Npe. De plus, des sanctions solides envers les contrevenants du secteur, dont les opérateurs défaillants, y seront ajoutées pour l’amélioration de la qualité des services et pour le respect des usagers.
Ailleurs
Pourtant, selon certains observateurs, le problème de l’électrification et du secteur électricité en général à Madagascar se situe totalement ailleurs. Le manque de volonté de la part de la Jirama et de l’Etat lui-même est pointé du doigt par de nombreuses organisations de la société civile, notamment le groupe de réflexion sur l’énergie. De plus, selon toujours cette plateforme, les vrais problèmes sont connus. Il s’agit, entre autres, de la vétusté des infrastructures utilisées actuellement et de la dépendance au gas-oil et à l’énergie thermique. La vérité sur le prix de l’électricité n’étant pas appliquée, cela contraint l’Etat à injecter énormément d’argent dans cette société et contribue à la création d’un cercle vicieux. En effet, si ce prix réel est appliqué maintenant, il serait trop cher pour les Malgaches. Etant donné qu’un litre de gas-oil ne peut produire qu’1 kilowatt, les pertes cumulées par la Jirama trouvent leur explication. D’un autre côté, la promotion de l’énergie renouvelable et la construction de centrales solaires, promises actuellement par l’Etat, ne sont autre que de la propagande selon toujours le groupe de réflexion sur l’énergie. En effet, sous couvert desdits projets présidentiels, l’octroi des marchés de constructions de ces centrales se fait de gré à gré via le partenariat public-privé. Il y aurait finalement un manque cruel de vision à long terme de la part de l’Etat et de la Jirama qui ne pensent qu’à fonctionner au jour le jour. Avant la réforme de la loi, il serait plus judicieux de penser à cela.
Régis Kabary
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