Dans quelques semaines, le projet de loi de finances 2017 va être soumis auprès des parlementaires pour adoption. A ce sujet, un débat s’articulant autour de ce document a eu lieu mercredi dernier à la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo. Cette rencontre a vu la présence de la Direction générale du  budget, de la Direction générale de l’impôt et de quelques représentants de la société civile. Ces derniers n’ont pas caché leur indignation face à un partage inégalitaire du budget entre les différents ministères. « La répartition des dépenses dans la loi de finances 2017 ne correspond ni aux objectifs du Plan national de développement, ni aux engagements de Madagascar au niveau international.  Dans ledit projet de loi, la part allouée à la santé  est en-dessous de 10%, de même pour l’éducation qui est de 6%. Telle est la réalité alors qu’au niveau international, Madagascar s’est engagé à consacrer 15% de son enveloppe à la santé et 20% à l’éducation. Pour le projet de Lfi 2017, on constate que le Ministère des finances et du budget reste budgétivore. Par ailleurs, il y a une augmentation jusqu’à 204% pour la pêche et de 164% pour le M2pate alors que les hausses du budget pour la santé et l’éducation ne sont respectivement que de 14% et 11% » a expliqué la Présidente du Ccoc. Et elle d’ajouter « Le Ccoc donnera des recommandations à l’Assemblée nationale.  Pour la prochaine élaboration de la loi de finances, nous demandons à ce que la société civile, comme le secteur privé, soit consultée dès la conférence budgétaire ».

Liza