Le dimanche 27 novembre 2016, une attaque de dahalo a été enregistrée dans le district de Maevatanana, Région Betsiboka. D’après les informations que l’on a reçues, trois dahalo ont pris d’assaut  une propriété à Betrako, fokontany Antanambao, de la commune rurale de Mangabe. Les bandits se sont emparés chacun d’un bœuf. Bien entendu, ils ont directement pris la fuite et blessaient d’autres bœufs qu’ils croisaient sur leur chemin, pour le simple plaisir d’utiliser leurs armes blanches ou dans la vilaine intention de découper en morceau les bœufs. De leur côté, les membres du fokonolona et les éléments de la gendarmerie nationale du poste avancé Mangabe se sont lancés à leur poursuite. Finalement, les bovidés ont pu être remis à leur propriétaire, mais les dahalo, quant à eux, ont disparu sans laisser de trace.

Enquête

Il était 20 h30 lorsque les trois malaso, armés de fusils de chasse, s’étaient rendus dans une propriété du quartier. Ils avaient réussi à s’emparer de trois bœufs appartenant au propriétaire des lieux, et également blessé trois autres qui étaient restés dans le parc à bœufs. D’après les informations, ces individus de mauvaise foi avaient tiré plusieurs coups de feu au moment où ils entraient dans le quartier. Un moyen très efficace pour empêcher qui que ce soit de les déranger dans l’accomplissement de leur méfait. Peu de temps après, ces dahalo ont directement pris la fuite en direction du Nord, avec bien entendu les trois bœufs qu’ils venaient de voler. A environ 30 minutes de marche à pied, pourtant, ceux-ci avaient entaillé une nouvelle foi les trois bœufs qui étaient avec eux. Les laissant sur les lieux, ils avaient tranquillement continué leur route. Bien évidemment, les membres du fokonolona se sont mis à la poursuite des voleurs, accompagnés de près par quelques éléments de la gendarmerie nationale du poste avancé de Mangabe. D’ailleurs, le chef du groupement de Betsiboka était descendu sur les lieux, avec quelques gendarmes, pour mener une enquête sur la situation. Fort heureusement, les bovidés étaient uniquement blessés et ont pu être et remis à leur propriétaire. Quant aux dahalo, ils avaient déjà pris la poudre d’escampette sans laisser la moindre trace.

Athanase