Le mercredi 30 novembre 2016, dix-huit dahalo armés de trois fusils de chasse s’étaient rendus dans une propriété dans le but d’y voler des bœufs. Cela s’est déroulé dans le fokontany Antsalovabe, commune rurale Antsalova. D’après les informations reçues, les bandits se sont aventurés dans la propriété et affirmaient être à la recherche de quelques bœufs volés à Masiaposa un peu plus tôt. Mais, les dahalo avaient autre chose en tête au moment de leur venue. En effet, à peine sont- ils entrés dans le domaine qu’ils avaient ouvert le feu, blessant ainsi le propriétaire des lieux. Fort heureusement, ce dernier n’avait été  blessé qu’au niveau du pied et avait encore eu la force d’appeler les secours. L’audace de ces malfaiteurs prend de l’ampleur. En effet, les manœuvres frauduleuses qu’ils emploient à cet effet sont souvent inconnues de leurs victimes. Sans compter le fait qu’ils disparaissent toujours  à la minute où l’acte a été accompli ou lorsque les choses tournent au vinaigre.

Affrontement

Directement après le coup de feu tiré contre la victime ce jour-là, les membres du fokonolona se sont immédiatement mis à la poursuite des dix-huit malfrats. Aucun boeuf n’avait été volé et les dahalo ont pu être arrêtés par les membres du Dinabe. D’après les informations reçues, les dahalo se trouvent actuellement entre les mains des éléments de la gendarmerie de la brigade Antsalova pour une enquête approfondie. La recrudescence du phénomène  « dahalo » dans quelques régions de Madagascar gagne de l’ampleur. Ces dahalo trouvent chaque jour de nouveaux moyens pour voler les bœufs et sont souvent munis d’armes à feu, comme les fusils de chasse ou les pistolets automatiques, ainsi que de quelques autres armes blanches. Les membres du fokonolona se trouvent quasiment être les premiers à se mettre à la poursuite des bandits. Laissant ainsi  aux agents des forces de l’ordre mener l’enquête. A maintes reprises, les autorités malgaches travaillent en étroite collaboration avec ces habitants afin de retrouver la piste des bandits et de pouvoir les arrêter. Ce qui s’avèrent être souvent très dangereux pour les membres du fokonolona qui risquent souvent d’y laisser leur vie au moment de l’affrontement .

 Athanase